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Posted: avril 16th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur Article du collectif Brique-bec stop MOX à 24h du départ du convoi.
L’annonce du camp de Bricquebec contre le départ de Mox pour le Japon était donc un poisson d’avril.
Quoi de mieux que cette réunion de Nucléopolis le jeudi 28 mars aux Pieux pour lâcher quelques tracts et voir le poil de nucléocrates répugnants se dresser. Faire planer le spectre de ce camp à Bricquebec pour stopper le convoi de MOX, pouvait, on l’espèrait, les dissuader de mener leur sinistre besogne à son terme. Rappelons que, il y a deux ans, ce transport de MOX vers le Japon avait été annulé pour cause de catastrophe en cours à Fukushima. Areva n’étant pas à une marque de cynisme près, il n’aura fallu que quelques mois pour qu’elle s’autorise à reprendre son trafic mortifère. Pourtant, la totalité des centrales fonctionnant au MOX sont à l’arrêt au Japon et la majorité de la population japonaise refuse la relance du nucléaire. De plus, le MOX d’AREVA stocké dans les piscines en lambeau des réacteurs de Fukushima menace chaque jour ce pays d’une extinction et même le gouvernement japonais, pourtant lui non plus pas dénué de cynisme, refuse dans ce contexte de recevoir ce cadeau empoisonné.
En tout cas, une chose est sûre, les médias étaient bien contents d’avoir une info croustillante à se mettre sous la dent. Et hop, revoilà les « antinucléaires musclés de Stop Castor » prêts à dégainer leurs cagoules pour faire fuir le combustible irradié. Et ça va du Ouest-torchon au Figaro, en passant par le Nouvel Obs : « ils sont déjà 50 sur place » diront certains. Les voilà tous qui reprennent la même info, mettent le lien vers le site et, on l’imagine, rêvent déjà de sensationnelles images des « indignés du nucléaire » qui n’ont rien contre cette industrie mais « veulent en découdre avec les forces de l’ordre et veulent s’attaquer à l’ordre établi », dixit la sous-préfette de la Manche lors du camp de Montabot en juin 2012.
Et bien les charognards du spectacle se retrouveront le bec dans l’eau, et c’est non sans plaisir que nous voulons maintenant leur clouer le bec. Au moins, ils auront été contraints d’évoquer l’existence de ce transport qui serait sinon, resté beaucoup plus confidentiel. De cette initiative, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir tiré les leçons du « spectacle de Valognes-2011 ». Les médias, eux, auront continué leur train-train quotidien du traitement sensationnel de l’actualité. Aucune recherche n’aura ainsi été menée pour savoir ce qu’il en retournait de ce projet de camp à Bricquebec. Il est clair pour nous que ce n’est pas un quelconque coup d’éclat devant les caméras qui permettra d’interrompre ce commerce de matière radioactive.
Ainsi, nous ne viendrons pas et nous ne ferons pas de camp à Bricquebec. Nous en avons soupé des rendez-vous donnés aux flics pour venir se jeter dans la gueule du loup. Nous savions pertinemment qu’un blocage réel du convoi allait devoir faire face à un déploiement policier et militaire encore plus conséquent qu’à Valognes en novembre 2011. Ne serait-ce que du fait qu’il s’agit d’un transport de plutonium, élément radioactif le plus dangereux et pouvant servir à l’élaboration de bombes. Nous savions donc que la répression face à une réelle intention de blocage ne pouvait qu’être désastreuse pour les militant-e-s. Rappelez-vous les dizaines de blessé-e-s, dont plusieurs gravement, du côté des militant-e-s anti-THT lors de l’action du 24 juin 2012 à Montabot.
Les succès et les échecs relatifs du renouveau de la lutte antinucléaire depuis deux ans ont créé une force et une expérience collective sur ce qui nous semble stratégiquement pertinent ou non d’organiser. Nous ne serons pas là où vous nous attendez. Les cibles sont nombreuses car l’industrie nucléaire possède quelques talons d’Achille : que ce soit ces transports, de MOX ou de toute autre matière radioactive, ou concernant la distribution de l’énergie et les pylônes.
Nous avons conscience qu’il est délicat de s’autoriser ce type de canular qui peut prêter à sourire alors que ce transport de MOX vers le Japon concerne l’avenir d’une population entière déjà condamnée à vivre en milieu contaminé et à compter les becquerels.
Mais, nous espérons que les militant-e-s antinucléaires comprendront qu’il n’était pas inutile de faire frémir M. Adolphe Colrat, préfet de la Manche, et sa clique de gendarmes. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’ailleurs qu’à Bricquebec, le train-train quotidien du nucléaire sera perturbé. Notre détermination reste intacte.
Solidarité avec les anti-nucléaires japonais !
Le collectif Brique-Bec stop MOX
Posted: avril 1st, 2013 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur LE MOX NE PASSERA PAS !
Appel au camp de Brique-Bec
Areva a annoncé le prochain transport de combustible nucléaire MOX (mélange d’uranium et de plutonium) de la France vers le Japon, ce qui constituera la première livraison de ce type depuis l’accident de la centrale de Fukushima en mars 2011.
Le dernier transport maritime de MOX vers le Japon remonte à 2010, celui prévu au printemps 2011 ayant été repoussé après l’accident à Fukushima. L’envoi de MOX est destiné à Kansai Electric Power pour le réacteur de Takahama 3, aujourd’hui à l’arrêt. Il est à craindre que son démarrage soit imminent. Mais surtout, AREVA doit coute que coute refourguer son MOX que la dégradation du plutonium va bientôt rendre inutilisable comme combustible nucléaire. Il est intolérable de laisser AREVA poursuivre son ignoble commerce. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps les bras croisés à regarder la catastrophe s’aggraver sans nous attaquer frontalement à l’industrie nucléaire et mettre des bâtons dans ses roues.
Nous avons su poser des gestes forts lors du transport Castor de novembre 2011 qui se dirigeait vers Gorleben en Allemagne, ainsi que dans la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine. Notre détermination n’a pas faibli d’un pouce et c’est fort.e.s de ces expériences que nous comptons entraver le bon déroulement de la machinerie nucléaire lors du transport des conteneurs de Mox par camion entre la Hague et le port de Cherbourg.
C’est pourquoi nous vous invitons à venir nombreux et nombreuses au camp à Bricquebec, afin de nous organiser pour empêcher le bon déroulement de ce transport. A Fukushima la catastrophe n’est pas terminée, nous ne nous résignerons jamais, ni ne ferons de compromis quant au cauchemar que nous inflige la société nucléaire. Comme il est inadmissible de pousser le Japon a redémarrer son industrie nucléaire, nous ne vous laisserons pas poursuivre votre infâme besogne dans le silence.
Ce transport scandaleux doit être annulé, que ce soit par la force ou la discussion.
QUE CRÈVE LE NUCLÉAIRE ET SON MONDE !
Rendez-vous à Bricquebec 24h avant le départ des camions du site d’AREVA à la Hague pour bloquer le transport de Mox à destination du Japon.
Contact :
collectifbriquebecstopmox@riseup.net
CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC
Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs.
Campement, discussions, actions …
Retrouvons-nous 24h avant le départ du MOX au Japon à Bricquebec
Les détails du camp seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions matérielles que chacun ou que chaque groupe pourra apporter comme des cantines, des barnums, dômes, chapiteaux, tonne d’eau, tente médicale, soutien juridique, équipe média interne… Tout ce qui pourra servir.
Plus d’informations sur le blog de l’appel de Brique-Bec
Posted: mars 28th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur Contre NUCLEOPOLIS & Son MONDE
Ce 28 mars 2013, un groupe d’opposant-e-s au meilleur des mondes nucléaires est venu perturber un colloque de Nucléopolis, officine chargée de vendre le savoir-faire nucléaire normand. Et ce quelques jours avant le départ d’un convoi de combustible MOX, celui-là même qui alimentait le réacteur n° 3 de la centrale de Fukushima Daischi, vers le Japon.
Nous reproduisons un texte expliquant le projet nucléopolis et le cynisme qui l’anime, distribué sur place par une partie des opposant-e-s. A noter la présence sur place de militant-e-s du CRILAN qui distribuaient également un tract. Tout celà sous l’oeil agacés et souvent dépassés de vigiles et de gendarmes.
Télécharger le document en version pdf : Contre Nucleopolis et son monde
CONTRE NUCLEOPOLIS ET SON MONDE.
Aujourd’hui, 28 mars, Nucleopolis, organise aux Pieux, à deux pas de la centrale nucléaire de Flamanville, une de ces rencontres qui sont censées faire rayonner de concert industrie et recherche nucléaire au-delà des frontières normandes.
Nucleopolis est la dernière trouvaille des promoteurs du délire nucléaire en Basse-Normandie. Ce pôle normand de science nucléaire, né en septembre 2010, unit les différents acteurs du nucléaire en Basse-Normandie. L’idée est de faire de la région un pôle de compétitivité dans le domaine. S’y sont associés une cinquantaine de membres. Des entreprises du nucléaire comme AREVA ou EDF, des PME, des laboratoires de recherche comme le GANIL ou Cyceron, l’école d’ingénieurs en nucléaire de l’Ensi-Caen, des collectivités locales. Le but : « Vendre la filière nucléaire normande à l’extérieur. Nous avons le savoir-faire. Il faut le faire savoir. ».
A la tête de la « gouvernance » de cette charmante entreprise commerciale de destruction du vivant, l’ancien directeur de l’école d’ingénieurs du nucléaire de l’ENSI-Caen, Daniel Guerreau. Les premières interventions de cette officine ont surtout tenté de lier industrie et recherche. Ainsi en mai 2011, le forum Passerelles R&D organisé par MIRIADE—MIssion Régionale pour l’Innovation et l’Action de Développement Economique – avec le soutien de Nucleopolis visait à faire se rencontrer industriels et chercheurs du nucléaire. Le but du forum était déjà très clair : « Multiplier et faire réussir les projets innovants et offensifs des entreprises et des entités de recherche et développement, de conseil et d’enseignement supérieur de Basse-Normandie. » (source : Miriade). Une poignée d’antinucléaires interrompaient alors le ronron de ces rencontres qui s’organisent en coulisse. Les laboratoires présents dans ce forum s’associaient déjà à l’entreprise libérale qui vise à renforcer la complicité entre industriels et recherche. Ils servaient à la fois de caution et de ressources pour de nouvelles innovations, pour que nucléaire et capitalisme continuent de concert de pourrir la planète et nos vies. C’est d’ailleurs sur cet aspect recherche que Nucleopolis vend son projet aux investisseurs publics que sont notamment le Conseil régional de Basse-Normandie, Caen-la-mer et bien d’autres collectivités. Europe Ecologie s’était ainsi de son côté abstenu, à l’exception d’une de ses élu-e-s lors du vote de subvention en faveur de Nucleopolis au Conseil Régional.
La recherche nucléaire ou le nucléaire médical qui ont servi de paravent à l’implantation de Nucleopolis ne sont pourtant pas exempts de conséquences sur nos propres vies. L’extension prochaine du GANIL, accélérateur de particule expérimental, sur Caen devrait s’accompagner d’une augmentation significative des rejets radioactifs gazeux. Il a fait l’objet d’une enquête publique rondement menée à l’été 2010 en plein mois de juillet… Pourtant, le GSIEN, groupement de scientifiques indépendants loin d’être connus pour leur alarmisme craignait des effets nocifs sur la santé des populations avoisinantes.
La recherche s’oriente également vers la Surveillance et l’amélioration des matériaux pour les centrales. Ainsi, GENESIS, Groupe d’Etudes et de Nanoanalyses des EffetS d’IrradiationS, touchera quelques 14 millions d’euros pour travailler sur le vieillissement de certains matériaux des centrales ou des futurs projets comme Astrid. « L’objectif de cet Equipex (groupement d’excellence) est de doter la France d’outils de dernière génération pour la caractérisation nanostructurale des effets des irradiations dans les matériaux du nucléaire. Les recherches porteront aussi bien sur la compréhension du vieillisement des matériaux de structure des réacteurs actuels que sur la prédiction pour les futures générations de réacteurs du comportement de nouveaux matériaux, y compris céramiques. C’est dans ce dernier domaine que le CIMAP concentrera ses efforts. » ( source Genesis).
Dans le meilleur des mondes du nucléaire, on échange ainsi les derniers bons plans industriels. AREVA va ainsi soutenir TEPCO à Fukushima où les seuils admissibles pour les enfants sont relevés au niveau de ceux des travailleurs du nucléaire en France. Tandis que dans le plus grand silence, les radionucléides, du Césium 137 aux traces de Corium retrouvées dans les réacteurs qui ont subit la fusion de leur cœur, se disséminent partout, et que les premiers liquidateurs de la catastrophe ont comme par enchantement disparu des registres…
Et sur ce marché de la vie amputée, de la sécurité nucléaire à la pseudo-dépollution, nos entreprises du nucléaire, d’AREVA à Vinci en passant par Bouygues, et nos laboratoires avides de débouchées, du CEA au CERREV, se positionnent déjà. La catastrophe, qui n’arrive jamais seule mais avec son cortège d’experts, est un marché comme un autre. AREVA n’a d’ailleurs pas tardé à s’intéresser au traitement des déchets issus de Fukushima.
Contrairement à ce que sa propagande initiale laissait entendre, Nucleopolis ne se contente pas de faire rayonner le nucléaire médical, la recherche nucléaire ou la radioprotection au-delà des frontières normandes. Il n’y a bien que les écologistes de gouvernement pour être assez bêtas ou opportunistes pour croire de tels mensonges nucléocratiques.
Aujourd’hui 28 mars, Nucleopolis vient participer à la promotion d’EDF et de ces objectifs industriels en s’associant à l’opération « Grand Carénage » à l’espace culturel des Pieux. Cette opération dévoile au passage ce qu’est la culture en terre nucléaire, dans cette toute nouvelle salle « culturelle » financée indirectement par le nucléaire.
« Le Grand Carénage est une opération de maintenance nationale et décennale sur toutes les centrales nucléaires françaises. Prévu à partir de 2015, il consiste d’une part, lors des visites décennales, à remplacer les composants clés dans la perspective du fonctionnement de toutes les centrales françaises jusqu’à 60 ans, d’autre part, dans le cadre des réévaluations périodiques de sûreté, à apporter des améliorations pour renforcer la prévention et la robustesse face aux accidents graves et aux agressions externes (séisme, inondation, etc.). Le Grand Carénage démarrera à Paluel en 2015 (Haute Normandie) puis arrivera à Flamanville à l’horizon 2017 Une opération d’une telle ampleur nécessite un budget de plusieurs centaines de millions d’Euros, avec des retombées certaines sur le tissu de sous-traitants local » explique Nucleopolis sur son site. Le but de l’opération publicitaire est donc bien de vendre la sûreté du parc nucléaire français et normand et d’ouvertement lier la prolifération de cette industrie nucléaire au développement économique de la Basse-Normandie et de la presqu’île au nucléaire en particulier.
Parce que ce que le capital et l’Etat aménagent en même temps que des territoires ce sont nos vies, nos aspirations, nos désirs, nous intimant l’ordre de marcher à leur propre pas, leur propre rythme à coup de millions ou de tonfas. Les procès en cours contre les opposants au tracé des lignes THT en sud-manche ou contre ceux et celles qui se sont opposés aux transports de déchets radioactifs comme le GANVA ou ceux de Valognes finissent de montrer l’autre visage des bienfaiteurs du nucléaire. La force brute qui lors du rassemblement de Montabot mutila ses opposants pour mieux les réduire au silence dévoile à quels donneurs d’ordre industriels obéit l’Etat. Ce sont ceux-là même dont Nucleopolis organise la promotion et le rayonnement.
Et comme le cynisme des nucléocrates n’a pas de limites, c’est quelques jours avant qu’un chargement de combustible MOX, celui-là même qui alimentait l’un des réacteur accidenté de Fukushima, soit envoyé vers le Japon que cette intervention a lieu. Car si les nuages radioactifs s’arrêtent docilement aux frontières françaises, les profits nucléocratiques semblent, quant à eux, être voués à ne connaître aucune limite : ni celles des désastres en cours de Fukushima à Tchernobyl en passant par ceux qui se propagent plus discrètement au quotidien autour des installations nucléaires, ni celles des millénaires de durée de vie des radioéléments que ces industries dispersent.
Alors qu’à Fukushima ce même MOX pourrit l’atmosphère et dissémine sa mort invisible dans les corps, les arbres, la mer et l’avenir, les défenseurs de l’industrie nucléaire et l’Etat poussent des millions de japonais à vivre dans des territoires contaminés, assimilant l’exil à une trahison et le fait de ne pas consommer « Fukushima » à un antipatriotisme économique.
Vivre en territoire contaminé devient avec le soutien du programme Ethos et du savoir-faire français en la matière la meilleure publicité pour que tout continue comme avant, catastrophe nucléaire ou pas, leucémies programmées ou pas.
Parce que le nucléaire est un monde qui dépasse ses installations et ses nuisances, avec ses protagonistes, ses défenseurs et ses mensonges, nous entendons bien perturber ce forum et briser le silence assourdissant qui entoure le départ de combustible MOX vers un Japon meurtri !
• Quelques opposant-e-s à leur meilleur des mondes nucléaire,
Mars 2013
Posted: mars 24th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur Procès des 18 et 20 mars 2013 à Caen en appel de condamnations à 1 mois de prison avec sursis
Ces deux procès en appel faisaient suite à des condamnations en première instance à des peines d’un mois d’emprisonnement avec sursis prononcées par le tribunal de Cherbourg début 2012 pour trois personnes. Ils ont constitué le début d’une semaine comprenant pas moins de 6 procès contre la lutte antinucléaire, quatre autre procès concernant des actions contre la construction de la ligne THT Cotentin-Maine étant prévus pour les 21 et 22 mars.
Ces personnes étaient poursuivies dans le cadres des actions antinucléaires qui ont eu lieu contre un train de déchets radioactifs du côté de Valognes le 23 novembre 2011, alors qu’elles n’ont pas pu y participer, victimes d’arrestation préventives.
Le 20 mars 2013, les deux copains poursuivis pour la détention de matériel de découpe du bois dans leur véhicule ont été relaxés du délit de port d’arme pour lequel ils avaient été condamnés à un mois de prison avec sursis en première instance.
Le 18 mars 2013, un photographe qui devait faire un reportage photo tout au long du trajet du train, photographe bloqué avant son départ par les forces de l’ordre (en représailles du blocage du train par les militant-e-s ?), a été relaxé de la détention de bombinettes lacrymo mais devra payer 500 € d’amende pour le port d’un Opinel, arme régulièrement dénoncée par l’association des baguettes victimes du sandwich comme étant particulièrement dangereuse. Outre l’abandon du reportage, cela fait cher le casse-dalle !
Après la relaxe définitive en première instance des trois militant-e-s lors du procès du 9 octobre 2012, ces verdicts mettent une nouvelle claque à la répression contre les actions antinucléaires du 23 novembre 2013 du côté de Valognes et désavouent une fois de plus l’action du parquet de Cherbourg.
Trois autres procès en appel relatifs aux mêmes actions restent à être jugés. Le prochain dont nous avons la date aura lieu à la cour d’appel de Caen le 31 mai 2013, pour un copain relaxé quant à l’intrusion sur les voies et un fumigène soi-disant brandi mais condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir refusé le prélèvement de son ADN. Le même jour, au même endroit, sera jugé l’appel du militant interpellé le 24 juin 2012 lors du camp antiTHT de Montabot.
A noter que ces verdicts nous empêchent malheureusement pas de devoir raquer, et que même une relaxe reste une condamnation pour notre porte-monnaie…
Fond de soutien : chèque à l’ordre de l’APSAJ – Association pour la solidarité etl’aide juridique, APSAJ, 6, cours des alliés, 35000 Rennes, RIB : 42559 00055 41020014732 07, IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 / BIC : CCOPFRPPXXX.
legalteamvalognes@riseup.net
Posted: novembre 8th, 2012 | Author: valognes | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur CONTRE LE NUCLÉAIRE ET SON MONDE
En soutien aux luttes anti-nucléaires et anti-THT dans l'Ouest et partout où elles trouvent à s'incarner
Tract à télécharger pour impression et diffusion
En Novembre 2011 plusieurs centaines de personnes se réunissaient à Valognes dans le Cotentin avec la ferme intention de bloquer un train CASTOR de déchets nucléaires, participant de cette circulation quotidienne de matière radioactive, par voie ferrée, routière ou maritime. Ce qui se faisait en Allemagne depuis plus de vingt ans prenait forme pour la première fois en France. Réaliser une action directe publique, passer le cap du symbolisme et s’en prendre concrètement à l’industrie nucléaire. La toucher dans ce qu’elle a de plus cher, son portefeuille et son image qu’elle veut immaculée. Six mois après, trois personnes passaient en procès sous des chefs d’inculpations faisant d’eux les têtes pensantes et agissantes du blocage. Sous prétexte d’avoir parlé aux médias, ils devaient assumer pour tous une action assumée par tous les participants.
Le 9 octobre dernier, devant la faiblesse de l’argumentation des accusations, ils furent finalement relaxés. À la suite de « Valognes » des personnes soucieuses de continuer une lutte concrète contre le nucléaire et son monde s’engagèrent dans la lutte anti-THT, rejoignant une population locale en lutte depuis plus de cinq ans. Une ligne Très Haute Tension censée relier l’EPR de Flamanville au reste du réseau et participant du commerce international et délirant de l’électricité. S’attaquer aux flux ou aux transports radioactifs c’est toucher l’industrie nucléaire dans ce qu’elle a de plus fragile. Depuis le début de l’année la population se mobilise. Manifestation, occupation, engins de chantiers hors-services, chantier hors d’usages… Si les pylônes ne tombent pas encore, la répression elle ne s’est pas fait attendre.
S’il nous semble important de soutenir ces luttes, c’est dans une perspective de relance d’opposition radicale au nucléaire. Depuis trop longtemps les discours raisonnables, fait de compromis, d’actions citoyennes et de propositions alternatives montrent leur impuissance à s’opposer et à réformer l’irréformable. Il ne tient qu’à nous de construire une opposition radicale et autonome contre cette énergie mortifère qui alimente un système qui nous broie.
Cette détermination en acte a autant besoin de soutiens financiers pour faire face à la répression judiciaire qui se démultiplie qu’à être rejointe pour démultiplier partout les espaces de conflit avec cette société nucléaire ; loin des illusions citoyennes qui nous paralysent et entretiennent le monde tel qu’il va, mais à proximité des luttes telles qu’elles se déroulent à Notre Dame des Landes…
Pour toutes ces raisons nous vous invitons le SAMEDI 24 NOVEMBRE à partir de 18h chez Noom à Campénéac (56, pays de Ploërmel) : à droite tout de suite après la caserne des pompiers en prenant direction Tréhorenteuc au niveau de l’église.
A une discussion autour des luttes anti-nucléaires dans l’ouest et à la projection d’un film sur l’opposition à la ligne THT Cotentin-Maine de 18h à 19h30.
A une soirée de 19h30 à 1h avec un repas de tartines diverses et variées qui sera servi tout au long et un concert avec:
Duo or Die, danse
Yo, slam
Chevo léger, rock expérimental
Targuinouchma, swing manouche
Les obsédés du monde, chanson française
Death orGlory, rock-ska-punk
Entrée prix libre (mais de soutien).
Plusieurs personnes investies dans cette lutte seront présentes afin d’en expliquer les enjeux.
Le samedi 17 novembre à Saint Etienne
la Gueule noire, 16 rue du Mont (Bellevue).
Concert avec Singe des Rues, Kyma + Mix
Entrée : 5 € en soutien à la lutte.
Le dimanche 18 à Lyon (lieu à définir).