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Appel à actions de soutien contre CIGEO, son débat pipeau et son monde!!

Posted: mai 30th, 2013 | Author: | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur Appel à actions de soutien contre CIGEO, son débat pipeau et son monde!!

BureAppel

Un petit retour en vidéo sur ce qui s’est passé le 23 mai 2013 à Bure.


Débattre de l’enfouissement, disent-ils? Combattre disons nous!

Posted: mai 26th, 2013 | Author: | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur Débattre de l’enfouissement, disent-ils? Combattre disons nous!

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Nous ne participerons pas aux débats organisés par la CPDP (Commission Particulière du débat puclic) du 15 mai au 15 octobre.

A Bure comme ailleurs le débat ne se tiendra pas.

Et d’ailleurs, il ne s’est pas tenu ! Article Bure Zone Libre sur ce jeudi 23 mai à l’ambiance spéciale

Ci dessous les dates des 14 réunions publiques, dont 8 locales, et certaines thématiques :

23 mai Bure

30 mai Saint-Dizier (Insertion dans le territoire)

6 juin Joinville

13 juin  Bar le Duc (Insertion dans le territoire)

20 juin Nancy (Réversibilité)

27 juin La Hague (Cherbourg) (Inventaire prospectif des déchets)

4 juillet Ligny en Barrois

11 juillet Chaumont

5 septembre Saint-Laurent des Eaux (De la production aux déchets)

10 septembre Bugey (De la production aux déchets)

19 septembre Marcoule (Les trois voies de recherche)

23 septembre Paris (Expériences internationales)

3 octobre Commercy (Coût et financement)

10 octobre Echenay

Parce qu’ils ne nous enfumerons pas avec leurs débats pipeau, l’heure est venue de fêter la désintégration de CIGEO (Centre Industriel de Stockage Géologique, pour les déchets nucléaire de haute et moyenne activité à vie longue)…


Article du collectif Brique-bec stop MOX à 24h du départ du convoi.

Posted: avril 16th, 2013 | Author: | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur Article du collectif Brique-bec stop MOX à 24h du départ du convoi.

24h avant le départ – Pris la main dans le bidon de MOX

L’annonce du camp de Bricquebec contre le départ de Mox pour le Japon était donc un poisson d’avril.

Quoi de mieux que cette réunion de Nucléopolis le jeudi 28 mars aux Pieux pour lâcher quelques tracts et voir le poil de nucléocrates répugnants se dresser. Faire planer le spectre de ce camp à Bricquebec pour stopper le convoi de MOX, pouvait, on l’espèrait, les dissuader de mener leur sinistre besogne à son terme. Rappelons que, il y a deux ans, ce transport de MOX vers le Japon avait été annulé pour cause de catastrophe en cours à Fukushima. Areva n’étant pas à une marque de cynisme près, il n’aura fallu que quelques mois pour qu’elle s’autorise à reprendre son trafic mortifère. Pourtant, la totalité des centrales fonctionnant au MOX sont à l’arrêt au Japon et la majorité de la population japonaise refuse la relance du nucléaire. De plus, le MOX d’AREVA stocké dans les piscines en lambeau des réacteurs de Fukushima menace chaque jour ce pays d’une extinction et même le gouvernement japonais, pourtant lui non plus pas dénué de cynisme, refuse dans ce contexte de recevoir ce cadeau empoisonné.carriole

En tout cas, une chose est sûre, les médias étaient bien contents d’avoir une info croustillante à se mettre sous la dent. Et hop, revoilà les « antinucléaires musclés de Stop Castor » prêts à dégainer leurs cagoules pour faire fuir le combustible irradié. Et ça va du Ouest-torchon au Figaro, en passant par le Nouvel Obs : « ils sont déjà 50 sur place » diront certains. Les voilà tous qui reprennent la même info, mettent le lien vers le site et, on l’imagine, rêvent déjà de sensationnelles images des « indignés du nucléaire » qui n’ont rien contre cette industrie mais « veulent en découdre avec les forces de l’ordre et veulent s’attaquer à l’ordre établi », dixit la sous-préfette de la Manche lors du camp de Montabot en juin 2012.

Et bien les charognards du spectacle se retrouveront le bec dans l’eau, et c’est non sans plaisir que nous voulons maintenant leur clouer le bec. Au moins, ils auront été contraints d’évoquer l’existence de ce transport qui serait sinon, resté beaucoup plus confidentiel. De cette initiative, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir tiré les leçons du « spectacle de Valognes-2011 ». Les médias, eux, auront continué leur train-train quotidien du traitement sensationnel de l’actualité. Aucune recherche n’aura ainsi été menée pour savoir ce qu’il en retournait de ce projet de camp à Bricquebec. Il est clair pour nous que ce n’est pas un quelconque coup d’éclat devant les caméras qui permettra d’interrompre ce commerce de matière radioactive.

Ainsi, nous ne viendrons pas et nous ne ferons pas de camp à Bricquebec. Nous en avons soupé des rendez-vous donnés aux flics pour venir se jeter dans la gueule du loup. Nous savions pertinemment qu’un blocage réel du convoi allait devoir faire face à un déploiement policier et militaire encore plus conséquent qu’à Valognes en novembre 2011. Ne serait-ce que du fait qu’il s’agit d’un transport de plutonium, élément radioactif le plus dangereux et pouvant servir à l’élaboration de bombes. Nous savions donc que la répression face à une réelle intention de blocage ne pouvait qu’être désastreuse pour les militant-e-s. Rappelez-vous les dizaines de blessé-e-s, dont plusieurs gravement, du côté des militant-e-s anti-THT lors de l’action du 24 juin 2012 à Montabot.

Les succès et les échecs relatifs du renouveau de la lutte antinucléaire depuis deux ans ont créé une force et une expérience collective sur ce qui nous semble stratégiquement pertinent ou non d’organiser. Nous ne serons pas là où vous nous attendez. Les cibles sont nombreuses car l’industrie nucléaire possède quelques talons d’Achille : que ce soit ces transports, de MOX ou de toute autre matière radioactive, ou concernant la distribution de l’énergie et les pylônes.

Nous avons conscience qu’il est délicat de s’autoriser ce type de canular qui peut prêter à sourire alors que ce transport de MOX vers le Japon concerne l’avenir d’une population entière déjà condamnée à vivre en milieu contaminé et à compter les becquerels.

Mais, nous espérons que les militant-e-s antinucléaires comprendront qu’il n’était pas inutile de faire frémir M. Adolphe Colrat, préfet de la Manche, et sa clique de gendarmes. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’ailleurs qu’à Bricquebec, le train-train quotidien du nucléaire sera perturbé. Notre détermination reste intacte.

Solidarité avec les anti-nucléaires japonais !

Le collectif Brique-Bec stop MOX


LE MOX NE PASSERA PAS !

Posted: avril 1st, 2013 | Author: | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur LE MOX NE PASSERA PAS !

Appel au camp de Brique-Bec pistolet

 

 Areva a annoncé le prochain transport de combustible nucléaire MOX (mélange d’uranium et de plutonium) de la France vers le Japon, ce qui constituera la première livraison de ce type depuis l’accident de la centrale de Fukushima en mars 2011.

 

Le dernier transport maritime de MOX vers le Japon remonte à 2010, celui prévu au printemps 2011 ayant été repoussé après l’accident à Fukushima. L’envoi de MOX est destiné à Kansai Electric Power pour le réacteur de Takahama 3, aujourd’hui à l’arrêt. Il est à craindre que son démarrage soit imminent. Mais surtout, AREVA doit coute que coute refourguer son MOX que la dégradation du plutonium va bientôt rendre inutilisable comme combustible nucléaire. Il est intolérable de laisser AREVA poursuivre son ignoble commerce. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps les bras croisés à regarder la catastrophe s’aggraver sans nous attaquer frontalement à l’industrie nucléaire et mettre des bâtons dans ses roues.

 

Nous avons su poser des gestes forts lors du transport Castor de novembre 2011 qui se dirigeait vers Gorleben en Allemagne, ainsi que dans la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine. Notre détermination n’a pas faibli d’un pouce et c’est fort.e.s de ces expériences que nous comptons entraver le bon déroulement de la machinerie nucléaire lors du transport des conteneurs de Mox par camion entre la Hague et le port de Cherbourg.

 

C’est pourquoi nous vous invitons à venir nombreux et nombreuses au camp à Bricquebec, afin de nous organiser pour empêcher le bon déroulement de ce transport. A Fukushima la catastrophe n’est pas terminée, nous ne nous résignerons jamais, ni ne ferons de compromis quant au cauchemar que nous inflige la société nucléaire. Comme il est inadmissible de pousser le Japon a redémarrer son industrie nucléaire, nous ne vous laisserons pas poursuivre votre infâme besogne dans le silence.

 

Ce transport scandaleux doit être annulé, que ce soit par la force ou la discussion.

 

 

QUE CRÈVE LE NUCLÉAIRE ET SON MONDE !

 

Rendez-vous à Bricquebec 24h avant le départ des camions du site d’AREVA à la Hague pour bloquer le transport de Mox à destination du Japon.

cheval

Contact :

collectifbriquebecstopmox@riseup.net

 

 

 

 

CAMPEMENT ANTINUCLEAIRE DE BRIQUE-BEC
Le Mox ne passera pas : ni à Fukushima, ni ailleurs.

carriole

 Campement, discussions, actions …

Retrouvons-nous 24h avant le départ du MOX au Japon à Bricquebec

 

Les détails du camp seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions matérielles que chacun ou que chaque groupe pourra apporter comme des cantines, des barnums, dômes, chapiteaux, tonne d’eau, tente médicale, soutien juridique, équipe média interne… Tout ce qui pourra servir.

 

 

Plus d’informations sur le blog de l’appel de Brique-Bec


Contre NUCLEOPOLIS & Son MONDE

Posted: mars 28th, 2013 | Author: | Filed under: Textes en français | Commentaires fermés sur Contre NUCLEOPOLIS & Son MONDE

Ce 28 mars 2013, un groupe d’opposant-e-s au meilleur des mondes nucléaires est venu perturber un colloque de Nucléopolis, officine chargée de vendre le savoir-faire nucléaire normand. Et ce quelques jours avant le départ d’un convoi de combustible MOX, celui-là même qui alimentait le réacteur n° 3 de la centrale de Fukushima Daischi, vers le Japon.

Nous reproduisons un texte expliquant le projet nucléopolis et le cynisme qui l’anime, distribué sur place par une partie des opposant-e-s. A noter la présence sur place de militant-e-s du CRILAN qui distribuaient également un tract. Tout celà sous l’oeil agacés et souvent dépassés de vigiles et de gendarmes.

Télécharger le document en version pdf : Contre Nucleopolis et son monde

CONTRE NUCLEOPOLIS ET SON MONDE.

Aujourd’hui, 28 mars, Nucleopolis, organise aux Pieux, à deux pas de la centrale nucléaire de Flamanville, une de ces rencontres qui sont censées faire rayonner de concert industrie et recherche nucléaire au-delà des frontières normandes.

Nucleopolis est la dernière trouvaille des promoteurs du délire nucléaire en Basse-Normandie. Ce pôle normand de science nucléaire, né en septembre 2010, unit les différents acteurs du nucléaire en Basse-Normandie. L’idée est de faire de la région un pôle de compétitivité dans le domaine. S’y sont associés une cinquantaine de membres. Des entreprises du nucléaire comme AREVA ou EDF, des PME, des laboratoires de recherche comme le GANIL ou Cyceron, l’école d’ingénieurs en nucléaire de l’Ensi-Caen, des collectivités locales. Le but : « Vendre la filière nucléaire normande à l’extérieur. Nous avons le savoir-faire. Il faut le faire savoir. ».

A la tête de la « gouvernance » de cette charmante entreprise commerciale de destruction du vivant, l’ancien directeur de l’école d’ingénieurs du nucléaire de l’ENSI-Caen, Daniel Guerreau. Les premières interventions de cette officine ont surtout tenté de lier industrie et recherche. Ainsi en mai 2011,  le forum Passerelles R&D organisé par MIRIADE—MIssion Régionale pour l’Innovation et l’Action de Développement Economique – avec le soutien de Nucleopolis visait à faire se rencontrer industriels et chercheurs du nucléaire. Le but du forum était déjà très clair : « Multiplier et faire réussir les projets innovants et offensifs des entreprises et des entités de recherche et développement, de conseil et d’enseignement supérieur de Basse-Normandie. » (source : Miriade). Une poignée d’antinucléaires interrompaient alors le ronron de ces rencontres qui s’organisent en coulisse. Les laboratoires présents dans ce forum s’associaient déjà à l’entreprise libérale qui vise à renforcer la complicité entre industriels et recherche. Ils servaient à la fois de caution et de ressources pour de nouvelles innovations, pour que nucléaire et capitalisme continuent de concert de pourrir la planète et nos vies. C’est d’ailleurs sur cet aspect recherche que Nucleopolis vend son projet aux investisseurs publics que sont notamment le Conseil régional de Basse-Normandie, Caen-la-mer et bien d’autres collectivités. Europe Ecologie  s’était ainsi de son côté abstenu, à l’exception d’une de ses élu-e-s lors du vote de subvention en faveur de Nucleopolis au Conseil Régional.

La recherche nucléaire ou le nucléaire médical qui ont servi de paravent à l’implantation de Nucleopolis ne sont pourtant pas exempts  de conséquences sur nos propres vies. L’extension prochaine du GANIL, accélérateur de particule expérimental,  sur Caen devrait s’accompagner d’une augmentation significative des rejets radioactifs gazeux. Il a fait l’objet d’une enquête publique rondement menée à l’été 2010 en plein mois de juillet… Pourtant, le GSIEN, groupement de scientifiques indépendants loin d’être connus pour leur alarmisme craignait des effets nocifs sur la santé des populations avoisinantes.
La recherche s’oriente également vers la Surveillance et l’amélioration des matériaux pour les centrales. Ainsi, GENESIS, Groupe d’Etudes et de Nanoanalyses des EffetS d’IrradiationS, touchera quelques 14 millions d’euros pour travailler sur le vieillissement de certains matériaux des centrales ou des futurs projets comme Astrid. « L’objectif de cet Equipex (groupement d’excellence) est de doter la France d’outils de dernière génération pour la caractérisation nanostructurale des effets des irradiations dans les matériaux du nucléaire. Les recherches porteront aussi bien sur la compréhension du vieillisement des matériaux de structure des réacteurs actuels que sur la prédiction pour les futures générations de réacteurs du comportement de nouveaux matériaux, y compris céramiques. C’est dans ce dernier domaine que le CIMAP concentrera ses efforts. » ( source Genesis).

Dans le meilleur des mondes du nucléaire, on échange ainsi les derniers bons plans industriels. AREVA va ainsi soutenir TEPCO à Fukushima où les seuils admissibles pour les enfants sont relevés au niveau de ceux des travailleurs du nucléaire en France. Tandis que dans le plus grand silence, les radionucléides, du Césium 137 aux traces de Corium retrouvées dans les réacteurs qui ont subit la fusion de leur cœur,  se disséminent partout, et que les premiers liquidateurs de la catastrophe ont comme par enchantement disparu des registres…
Et sur ce marché de la vie amputée, de la sécurité nucléaire à la pseudo-dépollution, nos entreprises du nucléaire, d’AREVA à Vinci en passant par Bouygues, et nos laboratoires avides de débouchées, du CEA au CERREV, se positionnent déjà. La catastrophe, qui n’arrive jamais seule mais avec son cortège d’experts, est un marché comme un autre. AREVA n’a d’ailleurs pas tardé à s’intéresser au traitement des déchets issus de Fukushima.

Contrairement à ce que sa propagande initiale laissait entendre, Nucleopolis ne se contente pas de faire rayonner le nucléaire médical, la recherche nucléaire ou la radioprotection au-delà des frontières normandes. Il n’y a bien que les écologistes de gouvernement pour être assez bêtas ou opportunistes pour croire de tels mensonges nucléocratiques.
Aujourd’hui 28 mars, Nucleopolis vient participer à la promotion d’EDF et de ces objectifs industriels en s’associant à l’opération « Grand Carénage » à l’espace culturel des Pieux. Cette opération dévoile au passage ce qu’est la culture en terre nucléaire, dans cette toute nouvelle salle « culturelle » financée indirectement par le nucléaire.
« Le Grand Carénage est une opération de maintenance nationale et décennale sur toutes les centrales nucléaires françaises. Prévu à partir de 2015, il consiste d’une part, lors des visites décennales, à remplacer les composants clés dans la perspective du fonctionnement de toutes les centrales françaises jusqu’à 60 ans, d’autre part, dans le cadre des réévaluations périodiques de sûreté, à apporter des améliorations pour renforcer la prévention et la robustesse face aux accidents graves et aux  agressions externes (séisme, inondation, etc.). Le Grand Carénage démarrera  à Paluel en 2015 (Haute Normandie) puis arrivera à Flamanville  à l’horizon 2017 Une opération d’une telle ampleur nécessite un budget de plusieurs centaines de millions d’Euros, avec des retombées certaines sur le tissu de sous-traitants local » explique Nucleopolis sur son site. Le but de l’opération publicitaire est donc bien de vendre la sûreté du parc nucléaire français et normand et d’ouvertement lier la prolifération de cette industrie nucléaire au développement économique de la Basse-Normandie et de la presqu’île au nucléaire en particulier.

Parce que ce que le capital et l’Etat aménagent en même temps que des territoires ce sont nos vies, nos aspirations, nos désirs, nous intimant l’ordre de marcher à leur propre pas, leur propre rythme à coup de millions ou de tonfas. Les procès en cours contre les opposants au tracé des lignes THT en sud-manche ou contre ceux et celles qui se sont opposés aux transports de déchets radioactifs comme le GANVA ou ceux de Valognes finissent de montrer l’autre visage des bienfaiteurs du nucléaire. La force brute qui lors du rassemblement de Montabot mutila ses opposants pour mieux les réduire au silence dévoile à quels donneurs d’ordre industriels obéit l’Etat. Ce sont ceux-là même dont Nucleopolis organise la promotion et le rayonnement.

Et comme le cynisme des nucléocrates n’a pas de limites, c’est quelques jours avant qu’un chargement de combustible MOX, celui-là même qui alimentait l’un des réacteur accidenté de Fukushima, soit envoyé vers le Japon que cette intervention a lieu. Car si les nuages radioactifs s’arrêtent docilement aux frontières françaises, les profits nucléocratiques semblent, quant à eux, être voués à ne connaître aucune limite : ni celles des désastres en cours de Fukushima à Tchernobyl en passant par ceux qui se propagent plus discrètement au quotidien autour des installations nucléaires, ni celles des millénaires de durée de vie des radioéléments que ces industries dispersent.
Alors qu’à Fukushima ce même MOX pourrit l’atmosphère et dissémine sa mort invisible dans les corps, les arbres, la mer et l’avenir, les défenseurs de l’industrie nucléaire et l’Etat poussent des millions de japonais à vivre dans des territoires contaminés, assimilant l’exil à une trahison et le fait de ne pas consommer « Fukushima » à un antipatriotisme économique.
Vivre en territoire contaminé devient avec le soutien du programme Ethos et du savoir-faire français en la matière la meilleure publicité pour que tout continue comme avant, catastrophe nucléaire ou pas, leucémies programmées ou pas.

Parce que le nucléaire est un monde qui dépasse ses installations et ses nuisances, avec ses protagonistes, ses défenseurs et ses mensonges, nous entendons bien perturber ce forum et briser le silence assourdissant qui entoure le départ de combustible MOX vers un Japon meurtri !

 • Quelques opposant-e-s à leur meilleur des mondes nucléaire,
Mars 2013

 NucleopolisFlamanville-3