Posted: novembre 5th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur Action antinucléaire à Rennes le 26 octobre 2013
Nous étions une quinzaine ce samedi 26 octobre à participer à une action contre une agence EDF dans le centre ville de Rennes (rue de la Monnaie).
Malgré les interventions pathétiques de quelques bons « citoyens démocrates », la vitrine de l’agence a été redécorée. L’action s’est terminée par la tenue d’un stand infokiosque avec la distribution de quelques crêpes et jus ainsi que d’un tract appelant à un « carnaval antinucléaire, partout, tout le temps ». En accord avec des actions menées simultanément à Rouen, Caen et Nantes, nous avons décidé d’entretenir un front antinucléaire à Rennes, et de s’opposer plus largement à la politique énérgétique de l’Etat français en général.
* Contre CIGEO, ICEDA, et l’enfouissement des déchets radioactifs en général
* Contre le renouvellement des centrales (EPR, ITER, ASTRID) et l’allongement de la durée de fonctionnement des vieux réacteurs.
* Contre le greenwashing que portent les tenants de l’industrie nucléaire à grands coups d’éoliennes et de panneaux solaires.
* Contre la mise en place d’un réseau intelligent avec ses fameux compteurs Linky
* Contre la précarisation énergie qui vise à asservir toujours plus les travailleurs de l’énergie et les usagers.
Nous considérons que s’organiser contre cet État Nucléaire et ce qu’il nous prépare est une nécessité. Ces actions décentralisées ne sont qu’une entrée en matière.
Quelques antinucléaires de Rennes
Lien vers le tract distribué ce 26 octobre : Pourquoi faire sa fête à EDF
Fichier PDF pour impression : Tract EDF
Posted: novembre 5th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur Samedi 9 novembre 2013 : Assemblée antinucléaire du Grand Est – Bure
APPEL À L’ASSEMBLEE GENERALE DE BURE – ANTINUCLEAIRE DU GRAND EST
RÉSISTONS À CIGEO
Depuis 22 ans, les habitants de Bure et ses alentours, entre la Haute Marne, la Meuse et les Vosges ont eu l’horreur de voir arriver dossiers, scientifiques, experts, politiques nucléocrates venir ici enterrer le caca de l’industrie nucléaire qui n’a pu se retenir de le mouler coulant avant même d’avoir trouvé toilettes.
Les première cibles pour l’enfouissement déterminées par des critères géologique, Segréen en Maine-et-Loire, Fougères en Ille-et-Vilaine, la Vienne, la Charente, le Gard, n’en ont pas voulu (confère grosses mobilisations locales, les cars de CRS brûlés…). L’Etat, l’ANDRA (financée par des subventions publiques et par les producteurs de déchets radioactifs : EDF, Areva, CEA, hôpitaux, centres de recherche) et ses experts en démocratie technique, changent alors de stratégie et travaillent éperdument à préparer sociologiquement le terrain. Y aller doucement, tirer des conclusions des échecs passés. Le député PS Christian Bataille s’y emploie et élabore un cadre juridique (loi Bataille de 1991) permettant de peaufiner l’acceptabilité du projet, en ne proposant non pas un centre d’enfouissement – dans un premier temps – mais un laboratoire comme base d’expérimentation géologique mais surtout sociologique.
De nouveaux élus candidats à l’enfouissement mordent à l’hameçon, acceptent la proposition et avec elle les millions d’euros, les millions de nucléides, de flics, de générations condamnées. Le critère a accessoirement changé : prenez un territoire vide ou presque de forces d’opposition, sinistré par le chômage et l’exode rural, voilà de quoi transformer la condamnation d’une région et de ses habitants en opportunité de développement.
22 ans de politiques de l’acceptabilité, traduites par : la construction en 2000 du dit Laboratoire à Bure; la loi du 26 Juin 2006 statuant l’enfouissement des déchets en milieu profond comme l’un des seuls horizons possible et souhaitable pour la gestion des déjections nucléaires ; un copieux arrosage financier aux citoyens, associations, municipalités, élus, chambres d’agriculture etc., puis par la construction de plateformes de la filière nucléaire aux alentours (centres d’archivage d’AREVA et d’EDF, centre logistique pour pièce de réacteurs…). Tout cela en somme, dans l’idée de faire en sorte que le quotidien de chacun se construise avec le projet comme épée de Damoclès dans un coin de sa tête – dès lors le projet existe déjà.
Plus récemment, c’est par la mise en place d’un débat public – étape concrète du projet où le dit « public » est invité à venir co-construire et prendre note des modalités de son irradiation, et non de débattre du projet lui-même -, que la Commission des Débats Public et l’ANDRA souhaitaient légitimer démocratiquement « l’insertion du projet dans le territoire ».
Face à cette imposture, nombre d’individus ont décidé de ne plus laisser faire le processus d’acceptation d’un projet déjà décidé ou presque (1), que l’heure était à l’organisaction collective pour porter frontalement avec les moyens jugés bon le refus de CIGEO et de la filière nucléaire qui l’engendre. Quand aux débats, une fois sabotés et annulés, c’est maintenant sur internet que les experts rassurent les bons et dociles croyants.
L’assemblée tenue à l’occasion le 30 août à Bonnet lors du petit festival contre la grosse poubelle nucléaire a permis de comprendre qu’il fallait nécessairement une suite à cet élan de mobilisation active. Car si aucun déchet n’est à ce jour à Bure et que les chantiers sont prévus pour 2017, ce n’est pas l’urgence des cliquetis mécaniques des pelleteuses, ni le calendrier fixées par l’ANDRA ou par la CNDP qui doivent prédire l’heure et la date de nos actions collectives face à un projet bel et bien lancé. Une continuité de cette assemblée paraissait alors nécessaire à cette fin.
Ce à quoi nous appelons donc est une assemblé de lutte ouverte a toustes ceulles qui ressentent en eulles la nécessite croissante de forger une force d’organisation collective et déterminée contre CIGEO, permettant de tisser des liens entre les opposants et permettre la multiplicité des pratiques. Cette assemblée refuse toute tentative de récupération politiques ou associatives, elle se veut un temps de rencontres entre divers groupes d’opposants.es venus.es de plus ou moins loin, un temps d’élaboration collective basé sur l’horizontalité des prises de décisions.
Cette assemblée souhaite dépasser le cadre restreint du territoire de Bure, ce même cadre justement choisi par l’ANDRA pour son aptitude à l’acceptabilité. CIGEO est partout et tout le temps à la fois. Se battre aujourd’hui contre CIGEO nous apparaît comme une nécessité stratégique vitale. Parce qu’il est le chaînon manquant du programme nucléaire français et le gage de sa poursuite et de son renouvellement. Parce qu’empêcher l’implantation de ce centre, c’est certainement forcer l’arrêt de l’industrie nucléaire française qui sans ce centre n’aura d’autre choix que d’arrêter la production des déchets. Parce que CIGEO est aussi une opération de marketing vers l’étranger qui vise à donner au complexe nucléaire français l’image d’une maîtrise totale depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au démantèlement des centrales, au retraitement et à la gestion des déchets radioactifs. Parce que se battre contre CIGEO c’est frapper un coup contre la politique énergétique française en générale qui veut faire de la France l’interrupteur de l’Europe et du Maghreb. Parce que CIGEO est l’aboutissement d’une série de nuisances imposées par l’industrie nucléaire (trains de déchets, lignes à Très Haute Tension, greenwashing avec les énergies renouvelables, réseaux électriques intelligents, compteurs intelligents Linky…). Parce que les flux de nucléides dégoulineront inéluctablement hors de Bure, cette assemblée bien que soulevée par le CIGEO de Bure, concerne le grand Est et bien plus.
L’actualité nous montre avec bonheur que personne n’a attendu la constitution de cette assemblée pour agir sur le terrain. Des actions de solidarité contre CIGEO et son monde sur des agences EDF / ErDF partout en France, font déjà de la lutte à Bure un mouvement vivant qu’il nous faut bien entendu alimenter.
1 – La loi du 28 juin 2006 sur l’enfouissement des déchet prévoit que le projet CIGEO soit soumis au Parlement en 2015, et on voit mal en effet l’Etat et son éboueur l’ANDRA devoir reporter encore l’aboutissement de sa sale besogne et continuer a produire sa mort en bidon sans afficher de pseudo solution.
RDV SAMEDI 09 NOVEMBRE, 10h30
Salle des fêtes de Bonnet :
ASSEMBLEE GENERALE DE BURE
DIMANCHE 10 / LUNDI 11: ATELIERS « A LA CARTE » & BALADES
Hébergement possible à la Maison de Bure / Prévoir couchages
http://nocigeo.noblogs.org/post/2013/11/05/appel-a-lassemblee-generale-de-bure-ag-antinucleaire-du-grand-est/
stopcigeo@riseup.net
Posted: octobre 27th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur ROUEN, samedi 26 octobre : de la lecture sur les vitrines d’EDF
Les rouennais et rouennaises auront de la lecture tout le week-end sur les vitrines du local commercial d’Edf rue Grand Pont. Histoire de mettre le doigt sur ce qui se trame à Bure, petit village de Lorraine, condamné par les technocrates à recevoir d’ici quelques mois et pour des millions d’années des déchets radioactifs.
De quoi raviver les mémoires quant aux fréquents passages des trains de matières nucléaires dans la gare de Sotteville-lès-Rouen, particulièrement les trains Castor, ceux-là même qui transporteraient les « colis » contaminés de la Hague jusque Bure à partir de 2025.
Ce ne sont pas les kilomètres qui nous feront oublier que l’industrie nucléaire et ses méfaits sont présents partout, le long des lignes, ferroviaires et à Très Haute Tension (THT), autour de ses centrales atomiques, et de ses centres de stockage.
Collages, déboulonnages, manifestations, et autres agissements créatifs, tout est bon pour perturber cette industrie tentaculaire qui nous empoisonne !
Des rouennais et rouennaises collantes
Posted: juin 24th, 2013 | Author: valognes | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur 27 juin à Cherbourg : CIGEO – SON DEBAT EST ANNULE !!
Communiqué de la Commission nationale du débat public du 25 juin 2013 :
Compte tenu de l’impossibilité constatée de tenir les réunions publiques des 23 mai et 17 juin dernier,
la Commission nationale du débat public a décidé d’annuler les réunions publiques prévues à Cherbourg le
27 juin, à Ligny-en-Barrois le 4 juillet et à Chaumont le 11 juillet.
La Commission présentera à l’issue de sa séance du 3 juillet un dispositif renouvelé de débat public.
Si le RDV du jeudi 27 juin 2013 à 17h30 pour se faire entendre dedans, dehors n’a sans plus lieu d’être, n’oublions pas que…
Là où le débat s’esquive, tout est bon : un rassemblement, une occupation, un graff, une banderole, s’attaquer à des locaux, saboter un chantier, bloquer la circulation, partir en manif sauvage, viser des cibles dans des espaces inattendus… entre deux dates, là où leurs règles du jeu n’existent plus… partout, car au-delà d’une lutte territoriale, CIGEO est le maillon manquant du programme nucléaire, le gage de sa poursuite ainsi que celle du monde électro-industriel : centrales, THT, LGV, armement, françafrique et autres nuisances… un monde de contrôle et de contraintes, bien loin de nos besoins et de nos aspirations de vie : Appel à actions décentralisées
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27 juin à Cherbourg : CONTRE CIGEO – SON DEBAT PIPEAU ET SON MONDE!!
RDV le jeudi 27 juin 2013 à 17h30
Statue de Napoléon, place Napoléon à Cherbourg
DEHORS ! DEDANS ! PARTOUT,
faisons-nous entendre !
(Apportons de quoi nous faire entendre)
Une série de discutions* autour du stockage des pires déchets radioactifs – haute et moyenne activité à vie longue – est organisée par la Commission Nationale de Débat Public (CNDP). 5 mois d’existence publique aussi bidon qu’elle n’est «démocratique», du froid débat sur les modalités d’implantation de la grosse poubelle nucléaire. Car il ne s’agira pas de discuter la décision déjà actée de la «solution» de l’enfouissement ni du «désagrément» des déchets, mais bien de répondre à des questions telles que «Les cheminées de ventilation nucléaires, vous les voulez ici ou à 500m plus loin? Préférez-vous un acheminement par train ou par camion ?» -autour de petits fours et au nom des 30000 générations suivantes qui les fouleront des pieds.
On ne le répétera jamais trop pour les gogos en mal d’estrade généreusement installée et payée par l’État : toute contribution au débat n’a d’autre fin pour l’ANDRA que celle d’aménager le projet, lui bel et bien existant… Participer, respecter la règle du jeu, c’est nourrir l’apparence d’une bienveillance démocratique à l’égard des opposants, c’est aussi faciliter une stratégie «d’insertion dans le territoire» par l’analyse pernicieuse des questionnements et des peurs par les experts de l’acceptabilité sociale. Une «démocratie technique» qui nous tue prématurément de par notre non existence dans les processus de décision.
Non pas que nous ne souhaitons pas nous exprimer ! Mais notre dégoût de leurs nucléides et notre envie de vivre n’a pas de case prévue à cet effet dans leurs stériles rapports. C’est donc autrement que nous trouverons la voix.
Débattre de l’enfouissement disent-il ?
… alors qu’en 2006 un premier débat public concluait « non à l’enfouissement », et qu’aujourd’hui ce nouveau débat propose une concertation pour insérer la poubelle dans le territoire lorrain et champenois.
Le combattre disons-nous !
Parce qu’enfouir les déchets, c’est s’en débarasser en les cachant, c’est surtout permettre d’en produire toujours plus.
Le débat pipeau pour CIGEO, c’est 14 dates* en fRance.
Celle de Cherbourg-la Hague, le 27 juin 2013, est la sixième de ces dates, la première en dehors de la région de Bure.
Pour l’instant, l’opposition locale au projet en a interrompues deux, et les trois autres ont été reportées sine die par la CNDP…
Faisons aussi bien que nos ami-e-s de l’est !
Vous ne pouvez pas venir à Cherbourg ?
Là où le débat s’esquive, tout est bon : un rassemblement, une occupation, un graff, une banderole, s’attaquer à des locaux, saboter un chantier, bloquer la circulation, partir en manif sauvage, viser des cibles dans des espaces inattendus… entre deux dates, là où leurs règles du jeu n’existent plus… partout, car au-delà d’une lutte territoriale, CIGEO est le maillon manquant du programme nucléaire, le gage de sa poursuite ainsi que celle du monde électro-industriel : centrales, THT, LGV, armement, françafrique et autres nuisances… un monde de contrôle et de contraintes, bien loin de nos besoins et de nos aspirations de vie :
Appel à actions décentralisées
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Des actionnaires du désastre :
ANDRA, EDF, AREVA, CEA, Bouygues, Eiffage, Vinci, SAFER Lorraine & Champagne Ardenne, Conseils généraux Meuse & Haute Marne, CCI de la Meuse et de la Haute-Marne, Medef, Technip et Ingérop (concepteurs du désastre), etc.
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* 23 Mai à Bure (annulée après interruption), 30 Mai à St Dizier (reportée sine die), 06 juin à Joinville (reportée sine die), 13 Juin à Bar-le-Duc (reportée au 17 juin puis annulée après interrruption), 20 Juin à Nancy (reportée sine die),
27 Juin à La Hague (Cherbourg) : à faire annuler !
A venir ensuite : 04 Juillet à Ligny en Barrois (55), 11 Juillet à Chaumont (52), 05 Septembre à St Laurent des Eaux (Beaugency, 45), 10 Septembre au Bugey (Saint Vulbas, ), 19 Septembre à Marcoule (Bagnols sur Ceze), 23 Septembre à Paris (75), 03 Octobre à Commercy (55), 10 Octobre à Echenay (52).