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Stop Atomic Waste Transport – Anti Nuke Camp in VALOGNES, France.

Posted: octobre 13th, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texts in English | Commentaires fermés sur Stop Atomic Waste Transport – Anti Nuke Camp in VALOGNES, France.

INVITATION FOR A BIG CAMP AND MASS ACTION AGAINST THE NUCLEAR TRANSPORT CASTOR IN VALOGNES (FRANCE) FROM 22ND TO 24TH NOVEMBER 2011, JUST ACROSS THE CHANNEL

The french and the english government have this common feature of being mad about nuclear power. Whereas Germany, Switzerland and Italy are stepping out of the nuclear energy, France and Great-Britain are doing as if Fukushima never happened. If we refuse to let Fukushima become, like Tchernobyl before, an accident without consequence, it is time to take action, NOW.

More than ever, it is obvious that it is only on an international level that we can think the struggle against nuclear power, because it is on this level that the contradiction between the states that step out of it and those who don’t becomes explosive. As our aim – to free ourselves of those who destroy our lives and everything alive for the last money left to make – can in no way be achieved by them, as all the governments can do is greenwash their tools of destruction, we should use this moment to make it clear that we still envision a future. For it is not only the question of energy that we are determined to take back in our own hands but our lives. That is why we invite all british comrades to join our initiative right on the other side of the Channel, in Valognes (near Cherbourg) from 22nd to 24th november 2011.

On these dates starts the CASTOR transport of highly radioactive refutes that goes from La Hague to Gorleben (Germany). This year for the first time, in coordination with the German comrades, there will be a camp and mass action in order to block this transport at its very starting point, in Valognes, just like the Germans do it in Gorleben.

LET’S MEET THERE AND DISTURB LIKE NEVER BEFORE THE QUIET ROUTINE OF THIS DEADLY INDUSTRY!


Appel allemand au blocage du train CASTOR (dans le Wendland)

Posted: septembre 30th, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texte in deutscher Sprache, Textes en français | Commentaires fermés sur Appel allemand au blocage du train CASTOR (dans le Wendland)

De Valognes au Wendland, les CASTOR ne passeront pas comme ça !

(Traduction française du texte d’appel diffusé en Allemagne)

 

Mettre à l’arrêt l’Etat nucléaire !

CASTOR 2011 :

débordant/incontrôlable/insoumis


Selon les plans du gouvernement, un nouveau transport par CASTOR doit avoir lieu en novembre dans le Wendland. Ce sera le dernier convoi en provenance du centre de retraitement de La Hague en France. Ces dernières années, le trajet du train nucléaire ne s’est pas déroulé sans troubles : des crochets et le feu ont saboté la circulation ferroviaire, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans de nombreuses gares jalonnant le trajet pour des blocages et des manifestations, ou pour s’enchaîner aux rails. Cette radieuse résistance internationale a été possible malgré l’encadrement du convoi par toute une armada de policiers armés, à bord de blindés, avec tout leur équipement technique.

À peine franchie la frontière du Wendland et déjà les flics se comportent comme une armée d’occupation. Chaque année, le Wendland se retrouve blindé de flics avec leurs voitures, leurs camions, leurs chars de déblaiement, leurs canons à eau et tout le reste de leur fatras réglementaire. Cela fait des années que les gens dans le Wendland en ont ras-le-bol – les contrôles répétés et la surveillance s’intensifient deux mois avant le transport lui-même. Le slogan ornant des affiches depuis de nombreuses années ne surprend donc guère : « occupant-e-s, dehors ! ». C’est précisément à ce niveau que nous voulons intervenir cette année. En 2010 déjà, des blocages massifs des routes de l’arrière-pays avaient permis aux paysans d’étendre victorieusement l’espace de la résistance. Un concept autonome que certains avaient également pratiqué au début du mouvement. Les groupes autonomes de tracteurs l’ont à nouveau montré l’année dernière : les occupant-e-s sont attaquables.

Ils sont dépendants de leur ravitaillement en boissons et nourriture – car dans les cuisines populaires de la résistance, on ne leur donne rien. Ils ont besoin de chiottes chimiques le long du trajet – en effet, qui veut laisser l’occupant rentrer chez lui pour aller aux toilettes ? Et ils sont dépendants de la relève pour une pause après un service de dix heures ou plus. Tôt ou tard, les occupants aussi sont fatigués, à force de rester debout, de porter et de tabasser les bloqueurs, bref : ils sont fatigués de jouer les suppôts de l’industrie nucléaire et de ses soutiens étatiques.

Etendre les espaces de la résistance

Etendre les espaces de la résistance, cela veut dire pour nous bloquer et saboter ce ravitaillement. Et cela peut déjà commencer avant les blocages – les flics de ta ville, eux aussi, vont dans le Wendland. Sur place, un tel concept signifie – tout en s’inscrivant dans la résistance globale – agir de manière autoorganisée et incontrôlable. Des colonnes de voitures de police peuvent par exemple être arrêtées par des blocages matériels et sans air dans les pneus, elles n’avancent que difficilement. Et si la bouffe ne quitte pas la cantine ou qu’elle est distribuée ailleurs, il n’y a pas de ravitaillement. Les possibilités sont multiples, les espaces de la résistance vastes. Dans ce cadre, la militance n’est pas une fin en soi, mais une forme de résistance parmi d’autres – mais nécessitant cependant une responsabilité particulièrement élevée. Le but est d’occasionner des dégâts matériels ciblés aussi élevés que possible sans mettre en danger de personnes n’ayant rien à voir avec tout ça et ainsi, créer des espaces libres pour de nombreuses autres formes de résistance, afin de perturber ensemble autant que possible le convoi.

C’est dans ce cadre que des groupes autonomes lancent cette année un appel pour des « vacances d’été dans le Wendland ». La campagne autonome « Mettre à l’arrêt l’état nucléaire ! CASTOR 2011 : débordant/incontrôlable/insoumis » invite les groupes affinitaires à se rendre diligemment sur place aux dates proposées. Peu importe que vous vous opposiez pour la première fois au castor, ou que vous et votre groupe affinitaire soyez dans la résistance depuis des années. Il nous importe de donner le meilleur de nous-même : autoorganisé, imprévisible et irréconciliable. Pour pouvoir agir victorieusement en petits groupes, nous mettons à votre disposition une carte sur laquelle est dessinée l’infrastructure nécessaire à l’Etat et ses sbires pour forcer le passage du CASTOR jusqu’au centre de stockage de déchets nucléaires. Quel est le trajet des colonnes de la relève ? Comment la nourriture parvient-elle jusqu’aux rails ? Où sont les casernes dans lesquelles les flics se reposent ? Où sont leurs chiottes ? Faisons pour eux de cette intervention un enfer.

Nous soulignons à ce niveau que rien n’empêche les policiers de refuser de participer à l’intervention ou de se porter malades. Le syndicat de la police a lui-même fait part de ces possibilités, ne serait-ce qu’en raison de l’exposition aux rayonnements radioactifs.

Mais revenons au concept avec lequel nous n’allons pas réinventer la roue, mais qui nous permettra de la faire à nouveau tourner. Muni de la carte susmentionnée, c’est parti. Le mieux est encore de planifier un week-end commun pendant la saison chaude. Les expériences de nombreux autonomes et anarchistes ces dernières années l’ont montré : la préparation crée la nécessité – et est en outre très utile. Il est important de connaître la géographie locale ; cela se passe d’autant mieux que des préparatifs ont été menés. Faute de quoi le groupe autonome lambda devra s’en remettre aux idées de tiers durant les journées d’action, idées qui ne correspondront pas forcément à ce qui avait été imaginé. Et s’il n’y a aucune proposition, tout le monde restera pendant des heures près du feu pour se réchauffer à débattre de ce qui pourrait être fait et dans ce genre de situation, il ne se passe en général pas grand-chose. Alors on se bouge !

Agir de manière imprévisible et décentralisée constitue un énorme avantage face à la concentration du dispositif policier. Mais cela recèle aussi des risques. Ainsi, nous recommandons de bien observer les routes, les voies de repli et les alentours, et ce dans la mesure du possible avant les journées d’action. Beaucoup de choses sont possibles, mais c’est toujours emmerdant de se faire pincer. Sur ce point, nous sommes confiants dans le fait que l’une de nos forces réside effectivement dans l’autoorganisation. Nous entendons ainsi élargir une nouvelle fois le concept global de résistance dans le Wendland par nos propres actions. Il ne s’agit pas pour nous de démobiliser celles et ceux qui seraient sur les rails ou sur la route. Car là aussi des actions décidées sont requises et elles seront préparées et soutenues côté autonome.

Tous les groupes affinitaires n’auront pas la possibilité ou le loisir de se préparer dès l’été, nous en sommes conscients. Cela suppose que ceux et celles qui se décideront au dernier moment puissent également s’y rattacher ; la carte doit le permettre. On peut aussi bloquer spontanément des routes. Le rallye Monte Göhrde permet ainsi depuis des années de se familiariser avec les règles du jeu et de s’échauffer. Il propose un parcours d’obstacles du type « nous explorons les chemins forestiers aux abords de la ligne ferroviaire », ce généralement le vendredi précédant les journées d’action. Tout le monde peut y participer, en tracteur ou en voiture, à moto ou à vélo, à cheval ou à pied. Nous pouvons a ce niveau deja bien taper sur les nerfs des flics.

Mettre à l’arrêt l’Etat nucléaire – au-delà du convoi

Le lobby nucléaire semble refluer après la catastrophe de la centrale de Fukushima. Pourtant, les paroles entendues en ce moment de « Innehalten » et « réflexion » ne sont pas sans rappeler les promesses tenues il y a 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl qui, rabachées comme on dit son chapelet, avaient finalement ramené la paix dans la plupart des cœurs et des esprits. Quelques semaines seulement après la catastrophe de Fukushima – et alors qu’on est en plein dedans – les grands groupes nucléaires tentent comme à leur habitude de discréditer la résistance en ce qu’elle relèverait d’un caractère émotionnel. C’est un truc éculé. Les quatre grands groupes nucléaires en Allemagne et leurs fournisseurs veulent continuer à faire tourner leurs machines à billets et elles veulent conserver le monopole de l’approvisionnement électrique. Tout doit continuer tel que négocié depuis des années avec les gouvernements successifs. Un deal en faveur des entreprises RWE, Vattenfall, EnBW et Eon – pris sans la moindre responsabilité ni scrupule. Si les représentants des multinationales Grand Homme & co se contrefichent de la mise en danger de la vie humaine, ils entendent d’un point de vue stratégique gagner du temps pour trouver un nouveau moyen de sécuriser leurs millions de profit quotidiens. Un approvisionnement énergétique décentralisé constitue pour les grands groupes de l’énergie un scénario d’horreur en ce qu’il les conduirait à perdre leur pouvoir et leurs profits. C’est pourquoi nous appelons à ne pas se focaliser sur le seul convoi CASTOR, mais à saboter dès à présent cette part des flux capitalistiques de marchandises et signifier ainsi qu’il n’y a pour nous aucune réconciliation possible avec le système.

Cela vaut également pour le tournant énergétique dont il est question en ce moment. L’état bourgeois-vert va tout mettre en œuvre pour que tout reste comme aujourd’hui – en plus écologique. Il est important d’intervenir dans ce débat et de signifier clairement que c’est le rapport fondamental d’exploitation de l’homme et de la nature, justifié par une croissance permanente, qui constitue le cœur du problème. Ceci n’est pas une fin en soi, il ne s’agit pas du bien-être de tous, mais bien de l’accaparation et de l’exploitation de ressources par une minorité. Ceci ne porte pas que sur l’approvisionnement énergétique. Nous voulons attaquer ce rapport sur le fond. Partout. Et nous n’avons pas peur que la lumière s’éteigne.

Parallèlement, nous devons nous préparer à ce que ceux qui tentent actuellement, comme ce fut déjà le cas après le fameux compromis nucléaire rouge-vert, de se hisser au sommet du mouvement à partir de la face parlementaire, ne parviennent avant l’automne au compromis avec un grand C et par là, à l’apaisement du conflit. Cela avait conduit en 2001 à ce que le politicien vert Jürgen Trittin intime au mouvement de ne pas protester contre le transport par CASTOR. Certains l’avaient suivi. Nous espérons que ceux qui s’étaient risqués à le croire la dernière fois ne se feront pas à nouveau avoir. Mais nous ne pouvons et ne voulons pas faire confiance à des manœuvres de ce type. Nous considérons aujourd’hui comme hier que la sortie du nucléaire est un travail d’artisans et qu’aucun compromis avec l’Etat nucléaire n’est possible.

Aux convois en provenance de La Hague jusqu’à Gorleben suivront ceux venant de Sellafield. Les transports de déchets nucléaires vers Ahaus et Lubmin auront bel et bien lieu, tandis que des convois d’uranium ne cessent de traverser le pays – ce sans que l’opinion publique n’y prête la moindre attention. Il faut nous y opposer, donnons le coup de grâce à l’Etat nucléaire – en novembre avec les hommes et les femmes du Wendland, et tout au long du trajet. Donnons au prochain transport par CASTOR un coût politique aussi élevé que possible, en agissant tous ensemble de manière autoorganisée et internationalement et en encourageant à travers notre action de nombreuses autres personnes à résister activement. De manière imprévisible et irréconciliable.

Pour plus d’infos : www.castor2011.org

 

VERSION ORIGINALE :

Texte allemand castor2011 Aufruf-Castor2011-weiträumig-unkontrollierbar-renitent

Atomstaat stilllegen!
Castor 2011:

weiträumig/unkontrollierbar/renitent

Im November soll es nach den Plänen der Bundesregierung einen weiteren Castortransport ins Wendland geben. Es wird der letzte Transport aus der Wiederaufbereitungsanlage im französischen La Hague sein. In den vergangenen Jahren verlief die Fahrt des Atomzuges nicht störungsfrei: Hakenkrallen und Feuer sabotierten den Zugverkehr, an vielen Bahnhöfen entlang der Strecke versammelten sich zehntausende Menschen zu Blockaden und Kundgebungen oder ketteten sich an die Gleise. Dieser erfolgreiche, internationale Widerstand war möglich, obwohl der Zug regelmäßig von einer ganzen Armada von bewaffneten und gepanzerten Polizist_innen samt technischer Ausrüstung begleitet wird.

Spätestens ab der Grenze ins Wendland benehmen sich die Bullen wie eine Besatzungsarmee. Das Wendland ist jedes Jahr vollgestopft mit Cops und ihren PKW‘s, -LKW‘s, Räumpanzern, Wasserwerfern und anderem uniformierten Gerümpel. Den Leuten im Wendland geht das seit Jahren auf den Keks – ständige Kontrollen und Überwachung die schon zwei Monate vor dem eigentlichen Transport offensichtlich zunehmen. Nicht weiter verwunderlich die Parole, die eine Menge Plakate seit Jahren schmückt: „Besatzer_innen raus“. Genau daran wollen
wir in diesem Jahr anknüpfen. 2010 haben bereits die Bäuer_innen durch massive Straßenblockaden im Hinterland sehr erfolgreich den Raum des Widerstandes erweitert. Ein autonomes Konzept, das auch zu früheren Zeiten von einigen praktiziert wurde. Die autonomen Treckergruppen haben es im vergangenen Jahr wieder mal deutlich gemacht: Besatzer_innen sind angreifbar.

Sie sind abhängig davon, dass sie mit Essen und Getränken versorgt werden – denn in den Voküs des Widerstandes bekommen sie nichts. Sie sind angewiesen auf Dixie-Klos an der Strecke – denn wer will schon Besatzer_innen ins Haus und aufs Klo lassen? Und sie sind angewiesen auf Nachschub, wenn sie nach zehn oder mehr Stundenschichten mal eine Pause brauchen. Auch Besatzer_innen werden irgendwann müde vom stundenlangen Rumstehen, Blockierer_innen wegtragen und verprügeln, kurz gesagt: erschöpft davon, den Handlangerjob für die Atomindustrie und ihre staatlichen Unterstützer_innen zu machen.

Die Räume des Widerstandes erweitern

Die Räume des Widerstandes erweitern heißt für uns, diesen Nachschub zu blockieren und zu sabotieren. Das kann schon im Vorfeld beginnen – denn auch aus Deiner Stadt kommen Bullen ins Wendland. Vor Ort heißt ein solches Konzept – eingebettet in den gesamten Widerstand – selbstorganisiert und unberechenar zu agieren. Aufhalten lassen sich Wagenkolonnen beispielsweise durch Materialblockaden und ohne Luft in den Reifen fährt es sich auch ganz schlecht. Und verlässt das Essen die Kantine nicht oder wird
umverteilt, gibt es keine Versorgung. Die Möglichkeiten sind vielfältig, die Räume des Widerstandes groß. Militanz ist dabei kein Selbstzweck, sondern eine Widerstandsform von vielen – allerdings eine, die besonders hohe Verantwortlichkeit braucht. Das Ziel ist,
einen möglichst hohen, gezielten Sachschaden zu schaffen, ohne unbeteiligte zu gefährden, um so Freiräume für viele unterschiedliche
Widerstandsformen zu schaffen und damit gemeinsam den Transport so schwierig wie möglich zu machen.

Deshalb rufen Autonome Gruppen in diesem Jahr zu „Sommerurlaub im Wendland“ auf. Die Autonome Kampagne „Atomstaat stilllegen! Castor 2011 – weiträumig unkontrollierbar renitent“ rät Bezugsgruppen, sich rechtzeitig, sorgfältig und bei schönstem Sonnenschein vor Ort kundig zu machen. Egal, ob ihr das erste Mal Widerstand gegen den Castortransport leistet oder bereits seit Jahren mit eurer Bezugsgruppe dabei seid. Wichtig ist, wir wollen unsere beste Seite einbringen: selbstorganisiert, unberechenbar und unversöhnlich. Damit wir in kleinen Gruppen erfolgreich agieren können, gibt es eine Karte, auf der die Infrastruktur verzeichnet ist, die der Staat und ihre
Helfer_innen brauchen, um den Castortransport bis ins Atommülllager zu prügeln. Welche Strecke fahren die Nachschubkolonnen? Wie kommt das Essen an die Strecke? Wo sind die Kasernen, in denen sich die Bullen ausruhen? Wo stehen ihre Klos? Machen wir ihnen den Einsatz zur Hölle.

An dieser Stelle weisen wir darauf hin, dass Polizist_innen den Einsatz durchaus verweigern oder sich krankschreiben lassen können. Einst hat die Gewerkschaft der Polizei auf diese Möglichkeiten hingewiesen, schon allein wegen der radioaktiven Strahlenbelastung.

Aber zurück zum Konzept, mit dem wir das Rad nicht neu erfinden, aber wieder ins Rollen bringen. Ausgestattet mit besagter Karte geht’s los. Am besten ist, ihr plant noch während der warmen Jahreszeit ein gemeinsames Wochenende. Die Erfahrungen vieler Autonomer und Anarchist_innen der vergangenen Jahre haben gezeigt: Vorbereitung tut Not – und ist auch sinnvoll. Ortskenntnisse sind wichtig und noch besser ist es, Vorbereitungen sind schon getroffen. Ansonsten ist die gemeine autonome Kleingruppe während der Aktionstage immer auf die Ideen anderer angewiesen und die passen vielleicht nicht zu den eigenen Aktionsvorstellungen. Und wenn es keine Angebote gibt, dann stehen eh nur alle stundenlang an der wärmenden Feuertonne rum, debattieren was getan werden könnte und oftmals tut sich dann nicht viel. Also kommt in die Puschen!

Unberechenbar und dezentral zu agieren ist gegenüber dem konzentrierten Bullenaufgebot ein enormer Vorteil. Aber es birgt Risiken. Auch deshalb empfehlen wir allen, schaut euch die Wege, den Rückzug und die Umgebung genau und möglichst im Vorfeld an. Vieles ist möglich, erwischen lassen ist ärgerlich. Wir vertrauen dabei darauf, dass Selbstorganisierung tatsächlich eine unserer Stärken ist. Wir wollen damit das Gesamtkonzept des Widerstandes im Wendland wieder mal mit eigenen autonomen Aktionen erweitern. Dabei geht es uns nicht darum, von der Schiene oder der Straße weg zu mobilisieren. Auch hier sind entschlossene Aktionen gefragt und werden von
autonomer Seite her geplant und unterstützt.

Nicht alle Bezugsgruppen werden die Möglichkeit oder die Muße haben, sich bereits im Sommer vorzubereiten, das wissen wir. Deshalb soll das Konzept auch für die Kurzentschlossenen anschlussfähig sein, auch hierbei soll euch die Karte unterstützen. Materialblockaden sind auch spontan möglich. Um sich mit den Spielregeln vertraut zu machen und sich warm zu laufen, gibt es seit Jahren auch die Ralley Monte Göhrde. Ein „wir erkunden die Waldwege an der Schienentransport-Strecke“ Hindernis-Parcours, der meist am Freitag der Aktionstage stattfindet. Teilnehmen kann jedermensch, ob mit Trecker oder PKW, per Motorrad oder Fahrrad, zu Pferd oder auch zu Fuss. Hier können wir mit Mut zur Lücke den Bullen schon mal gehörig auf die Nerven gehen.

Atomstaat stilllegen – über den Transport hinaus

Auch wenn die Atomlobby durch den Super-GAU des AKW in Fukushima auf dem Rückzug scheint, erinnern die momentanen Phrasen des „Innehaltens“ und „nachdenkens“ sehr an die Versprechungen vor 25 Jahren nach dem Super-GAU in Tschernobyl, die gebetsmühlenartig so lange heruntergebetet wurden, bis die meisten Gemüter befriedet waren. Schon wenige Wochen – und noch inmitten des Super-GAU in Fukushima – schleichen sich die ewig gleichen Versuche der Atomkonzerne, den Widerstand als „emotional“ zu diskreditieren, wieder ein. Auch das ist ein alter Hut. Die vier Atomkonzerne in Deutschland und die Zulieferbetriebe wollen ihre
Gelddruckmaschinen weiter laufen lassen und sie wollen weiter das Monopol auf die Stromversorgung haben. Alles soll so weiter gehen, wie seit Jahren mit den jeweiligen Regierungen ausgehandelt. Ein Deal zugunsten der Konzerne RWE, Vattenfall, EnBW und Eon – und das ohne jegliche Verantwortung oder Bedenken. Konzernvertretern Großmann & Co. ist nicht allein die Gefährdung von Menschenleben egal, auch strategisch wollen sie die Zeit nutzen, um ihre täglichen Millionengewinne auf andere Art und Weise zu sichern. Dezentrale Energieversorgung ist den Stromkonzernen der wirkliche Horror, denn damit verlieren sie Macht und Gewinne. Deshalb rufen wir auf, nicht nur den Castortransport im Blick zu haben, sondern auch im Vorfeld diesen Teil der kapitalistischen Warenströme zu sabotieren und damit unsere Unversöhnlichkeit mit dem System deutlich zu machen.

Das gilt auch für das momentan diskutierte Konzept der Energiewende. Der bürgerlich-grüne Staat wird darauf dringen, dass alles bleibt wie es ist – nur ökologischer. Es ist notwendig in diese Debatte einzugreifen und deutlich zu machen, dass das grundsätzliche Verhältnis von Ausbeutung Mensch und Natur begründet mit stetigem Wachstum das eigentliche Problem ist. Dieses ist kein Selbstzweck, es geht nicht um Wohlstand für alle, sondern um den Zugriff und die Ausbeutung von Ressourcen durch wenige. Und das nicht nur bei der Energieversorgung. Wir wollen dieses Verhältnis grundsätzlich angreifen. Überall. Und wir haben keine Angst, dass das Licht ausgeht.

Zugleich werden wir uns darauf einstellen müssen, wie nach dem sogenannten rot-grünen Atomkompromiss, dass diejenigen, die jetzt von parlamentarischer Seite aus versuchen, sich an die Spitze der Bewegung zu setzen, bis zum Herbst den ganz großen Kompromiss und damit die Befriedung des Konfliktes erreichen. 2001 hat das dazu geführt, dass der grüne Politiker Jürgen Trittin die Bewegung aufgefordert hat, nicht gegen den damaligen Castortransport zu protestieren. Einige sind dem gefolgt. Hoffen wir, dass diejenigen, die ihnen beim letzten Mal noch geglaubt haben, sich nicht wieder verarschen lassen. Verlassen können und wollen wir uns darauf nicht. Für uns gilt weiterhin, Atomausstieg bleibt Handarbeit, es gibt keinen Kompromiss mit dem Atomstaat.

Nach den Transporten aus La Hague werden weitere aus Sellafield nach Gorleben folgen. Atommülltransporte nach Ahaus und Lubmin werden stattfinden und immer wieder fahren Urantransporte durchs Land – letztere weitgehend unbemerkt von der Öffentlichkeit. Der Wahnsinn im Namen des Kapitalismus wird also weitergehen. Stellen wir uns dem entgegen, machen wir dem Atomstaat den Garaus – im November gemeinsam mit den Menschen im Wendland und auf der gesamten Strecke. Machen wir den nächsten Castortransport auch politisch so teuer wie möglich, indem wir selbstorganisiert, international und gemeinsam agieren und viele andere durch unser Handeln ermutigen, aktiv Widerstand zu leisten. Unberechenbar und unversöhnlich.

Weitere Infos und Ankündigungen:
www.castor2011.org


APPEL AU CAMP DE VALOGNES DU 22 AU 24 NOVEMBRE 2011

Posted: septembre 14th, 2011 | Author: | Filed under: Coin lecture, Sur les rails, Textes en français | Commentaires fermés sur APPEL AU CAMP DE VALOGNES DU 22 AU 24 NOVEMBRE 2011

La catastrophe de Fukushima se rajoute à la longue liste de l’horreur quotidienne du nucléaire, mais il n’est plus temps de s’étonner de cette réalité. Si pour certains elle est l’alibi d’un contrôle et d’une gestion de la vie plus poussée, elle attise pour d’autres un sentiment de colère qui ne se dissout pas dans le fatalisme ambiant ou l’attente désespérée d’une échéance électorale. C’est par un geste fort porté collectivement à l’intérieur même du pays le plus nucléarisé du monde que sortir de cette impuissance devient tangible.

En novembre prochain partira le dernier transport de déchets nucléaires CASTOR (Cask for Storage and Transport Of Radioactive Material) de La Hague à Gorleben en Allemagne. Voilà qui nous donne une occasion d’agir. La question des déchets constitue le maillon faible de l’industrie nucléaire, et l’illustration la plus frappante du scandale qu’elle est dans son ensemble : on ne sait pas plus s’en débarrasser aujourd’hui qu’il y a soixante ans – on les envoie finir leur demi-vie sous terre à Bure, en Lorraine, ou à l’air libre en Sibérie.

Le transport de novembre 2010 a été marqué par une très forte mobilisation en Allemagne. Depuis 15 ans, pas un train ne passe sans embûches. La diversité des pratiques de blocage permet un véritable harcèlement sur la quasi totalité de la ligne: par exemple, quand 50000 personnes manifestent à Dannenberg, 400 paysans du Wendland stationnent leurs tracteurs pour bloquer les convois policiers, tandis qu’à Hitzacker, 1400 personnes s’invitent sur les voies. L’an passé, l’arrêt du convoi durant quatre jours a rendu plus onéreux la sécurisation du transport que le transport lui-même.

Ce que nous proposons, c’est donc de nous approprier les méthodes les plus éprouvées du mouvement anti-nucléaire allemand et de doubler le traditionnel rassemblement de Valognes d’un camp de deux jours, d’où partent actions et réflexions. Il existe d’ors et déjà des collectifs locaux constitués ces derniers mois à la suite de Fukushima, ainsi que des personnes qui s’organisent contre le projet de ligne Très Haute Tension dans la Manche, en Mayenne et en Ille et Vilaine. Nous appelons au rassemblement le plus large possible afin de bloquer le train CASTOR à son point de départ et pourquoi pas sur tout le reste de son trajet. Après la grande manifestation de Rennes du 15 octobre, ce serait une façon d’insuffler un nouvel élan à la lutte, de relancer le mouvement anti-nucléaire en France et, qui sait ?, d’un jour vaincre.


La fermeture de la centrale de Fessenheim repoussée de dix ans. Un président de la République qui ne voit pas en quoi la catastrophe de Fukushima pourrait remettre en cause l’industrie nucléaire française. La présidente d’Areva qui, à peine limogée, trouve refuge au conseil d’administration d’un quotidien national réputé « de gauche ». Comme le nuage de Tchernobyl en son temps, il semble que les effets dévastateurs de l’explosion de Fukushima sur le consensus nucléariste doivent une nouvelle fois s’arrêter aux frontières de la France. La folle arrogance des nucléocrates hexagonaux n’a pas de limites : l’Allemagne décide de sortir du nucléaire, c’est un « cas isolé ». La Suisse puis l’Italie lui emboîtent le pas : tant mieux, on leur vendra notre électricité. Un peu plus et on nous expliquait, diagrammes psychologiques à l’appui, que si le Japon, à son tour, veut en finir avec ses centrales, c’est en vertu d’un excès passager de radiophobie.

Partout dans le monde, le tissu de raisonnements spécieux, de promesses mirifiques et de mensonges éhontés avec lequel se soutenait le lobby nucléaire se déchire. Fukushima a exposé aux yeux de tous l’incroyable bricolage à quoi se réduit le fonctionnement quotidien d’une centrale dans le pays « le plus avancé technologiquement au monde ». On ne peut plus ignorer sans mauvaise foi la démission soudaine de tous les responsables dès que survient l’accident, l’impuissance du gouvernement japonais à faire face à la moindre des conséquences de celui-ci, les dosimètres distribués aux écoliers pour déguiser cette impuissance en constat scientifique, le réhaussement aléatoire et opportun des seuils de toxicité admissibles par l’organisme humain, bref : l’incompatibilité entre le nucléaire et le fait d’habiter quelque part sur la planète Terre. Tandis que s’effondrent tous les arguments économiques en faveur de l’atome, les Etats les plus lucides laissent derrière eux ce monstre incontrôlable. Avec ses projets d’EPR, d’ITER, avec son MOX et ses « dommages collatéraux » que des territoires entiers subissent à l’extérieur de l’Europe, la France fait de plus en plus l’effet d’un malade en plein délire qui divague dangereusement dans le concert des nations. A voir l’Etat français engloutir depuis des décennies des milliards en pure perte, on se dit que s’il s’agissait d’un individu, cela ferait bien longtemps qu’on l’aurait mis sous curatelle. Mais la passion nationale des grands équipements et des nouvelles technologies, le rêve d’exporter un jour quelque chose d’autre que du vin, des armes et des bagnoles rencontrent ici les intérêts bien compris d’une mafia économique, d’une secte de scientifiques et d’ingénieurs qui se croient une élite. Pour le lobby nucléariste français, la seule façon d’échapper à la sanction de tous ses crimes et mensonges passés est d’en commettre d’encore plus énormes. Si la population a été un jour prise en otage, c’est par ces gens et cette démence-là. Le nucléaire en France est un cauchemar dont Fukushima doit sonner le réveil.

 

Pour commencer, il faut reconnaître l’échec des hypothèses qui ont porté les réseaux anti-nucléaires de la phase précédente.

 

1- L’hypothèse qu’il suffirait de « faire de l’information » et de faire pression sur les élus, qui ne seraient pas assez au fait de la menace nucléaire, a été battue en brèche par Fukushima : tout le monde sait désormais. Des sondages veulent bien admettre que 60 % de la population française ne veut plus du nucléaire et pourtant rien ne change. C’est donc que le problème nucléaire en France n’est pas une question technique d’argumentation rationnelle et de transparence de l’information, mais une question politique de rapport de force. Si le gouvernement allemand, clairement nucléariste, a décidé de sortir du nucléaire sous dix ans, ce n’est pas en vertu d’une soudaine illumination de la raison, mais grâce à la puissance d’un mouvement capable d’agir et de mettre des centaines de milliers de gens dans la rue.

 

2- Les luttes anti-nucléaires historiques en France et ailleurs dans le monde n’ont jamais remporté de victoire qu’à condition d’avoir une forte emprise locale. C’est au fond la différence entre Plogoff et Malville. C’est aussi l’explication de la longevité et de la vigueur intacte de la mobilisation allemande dans le Wendland contre les transports de déchets Castor. C’est donc pour commencer localement qu’il faut s’organiser, et de là être capable d’en appeler au soutien de tous ceux qui viennent d’ailleurs.

 

3- Le problème nucléaire ne se pose pas en termes de risques qu’il faudrait gérer et idéalement faire tendre vers zéro. Il n’y a pas le fonctionnement normal du nucléaire et ses regrettables accidents. Lorsqu’il se rappelle à nous périodiquement, par une catastrophe tonitruante, on en oublierait presque que la catastrophe tient tant dans ses dysfonctionnements que dans ce qu’il empêche même en parfait état de marche. Le nucléaire irradie au moins autant nos imaginaires que nos thyroïdes. Tous nos possibles s’éclipsent derrière l’échelle démesurée qu’il impose. De telles infrastructures, quadrillant des milliers de km², induisent une gestion et une organisation à cette mesure. Quant à la dangerosité, elle sous-tend une parfaite maîtrise des “populations” vivant sur les territoires impliquées. Le nucléaire contraint à un monde globalisé et pacifié; il réalise en cela l’idéal du crédit sur plusieurs générations. Et, tout comme l’économie, la nécessité de s’en défaire apparaît impérieusement à quiconque ne voit pas, dans la perpétuation de ce monde, un horizon désirable.

 

4 – La nécessité de nous opposer au nucléaire ne signifie pas qu’il faille lui opposer les « énergies alternatives », sous peine de nous retrouver aux côtés des nouvelles mafias industrielles qui exproprient les paysans des Pouilles et bientôt du Maghreb pour y construire leurs absurdes centrales solaires, et pour finir aux côtés du CEA devenu entre-temps Commissariat aux Energies Alternatives. La ligne de partage n’est pas entre le nucléaire et les énergies alternatives mais entre une production d’énergie centralisée, commerciale et gérée par en haut, et une production décentralisée, contrôlée localement et renouvelable ; une production en contact direct avec les besoins qu’elle doit satisfaire. C’est seulement à l’échelle locale que se dissout l’alternative entre le nucléaire et la bougie : car là les besoins existants peuvent se donner les moyens de la production qui leur est nécessaire, et en retour les possibilités de production peuvent redéfinir intelligemment les besoins. Il faut cesser de penser la question de l’énergie en terme national si l’on entend sortir de l’impuissance.

 

5 – A quelque tendance du mouvement anti-nucléaire que l’on appartienne, il faut cesser de faire grief de notre échec collectif à telle ou telle autre tendance. Ce mécanisme de division atavique nous dédouane certes de toute responsabilité, mais nous condamne à perpétuer les causes de notre faiblesse. L’enseignement qui nous vient du mouvement allemand est précisément que les différentes tendances peuvent coexister sur une base pratique, en ayant chacune son mode d’action. A partir du moment où toutes poursuivent sincèrement le but commun d’en finir maintenant et par elles-mêmes avec le nucléaire, aucune n’a de titre à condamner la stratégie adoptée par les autres. La permanence des luttes de chapelles en France n’exprime que l’insuffisance pratique du mouvement. C’est justement par les différentes manières de se rapporter aux gestes de lutte sur un territoire que les luttes du Wendland ou du Val de Susa (la vallée italienne opposée à la construction d’une ligne de TGV) ont trouvé leur force.

 

Maintenant que des Etats s’engagent à renoncer au nucléaire, poussons avec force vers une sortie totale et immédiate. Ne soyons pas dupes des effets d’annonce gouvernementaux, comme celles d’une sortie « responsable » du nucléaire en 30 ans : il se peut bien que ce ne soit pour les dirigeants qu’une façon de gagner du temps, et qu’ils reviennent sur cette décision dès que l’occasion s’en présentera et que l’émotion sera retombée. Le nucléaire a la peau dure. Dans la mesure où l’on ne peut laisser nos vies entre les mains d’aucun dirigeant, la seule garantie de l’exécution effective des décisions prises est justement la permanence et la puissance du mouvement. On a assez joué avec nos vies. Nous ne nous laisserons pas gérer dans le cadre de la dénucléarisation comme on a pu gérer notre nucléarisation.


 

La manifestation du 15 octobre à Rennes sera l’occasion de nous retrouver à la fin du cortège, pour discuter plus largement du camp de novembre à Valognes.

 

Les détails de ce camp seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions logistiques que chacun ou que chaque groupe pourrait apporter, comme des cantines, des barnums, etc.