Posted: novembre 16th, 2011 | Author: valognes | Filed under: Sur les rails, Textes en français | Commentaires fermés sur S’organiser pour venir à Valognes.
Différents départs se mettent en place pour des transports collectifs (co-voiturage, minibus, car, etc) afin de rejoindre Valognes, que ce soit pour le camp ou le rassemblement maintenant prévu le 23 novembre.
Vous pouvez vous organiser en les contactant, proposer votre propre lieu de départ en nous contactant : valognesstopcastor arobase riseup point net
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Départs de Metz, Nancy ou Strasbourg : leherissonvengeur arobase gmail point com
Autres départs de l’est : infoest-campvalognes arobase riseup point net
Dijon : tousavalognes21 arobase riseup point net
Reprendre directement contact avec avec le collectif Tous à Valognes 21 pour les modifications concernant les transport au départ de Dijon. Texte complet
Plateau des Millesvaches et Limousin : antinucplateau arobase riseup point net
Départ de Clermont-Ferrand : sol poin lefevre arobase gmail point com
Départs du Morbihan : stop-nucleaire56 arobase laposte point net
Départs de Saint Malo : sdnpaysdestmalo arobase gmail point com
Départs de Caen :
RDV covoiturage pour le camp : Mardi 22 novembre, 6h30 – parking de l’annexe du bâtiment de droit, sur le campus 1 de l’Université Caen-Basse Normandie.
RDV covoiturage pour le rassemblement et l’action : Jeudi 23 novembre, 8h00 – parking du carrefour Côte de nacre, arrêt de tram Côte de nacre.
Départ de Rennes pour le rassemblement et action du 23 novembre : RDV co-voiturage à la station de métro Université de Villejean à 6h15 (ATTENTION : NOUVEL HORAIRE).
Départ de Percy pour le rassemblement et action du 23 novembre : RDV co-voiturage à 8h30, contact olivier.delafosse arobase me point com
Sinon, a été mise en place une page internet dédiée au covoiturage pour le camp et le rassemblement.
Posted: novembre 12th, 2011 | Author: valognes | Filed under: Coin lecture, Textes en français | Commentaires fermés sur La lutte contre l’état nucléaire (brochure)
Dans trois chapitres le livre Autonome in Bewegung raconte l’histoire du mouvement antinucléaire en Allemagne dans une perspective autonome.
En 2003 paraissaient aux éditions berlinoises Assoziation A le livre {Autonome in Bewegung}, retraçant sur plus de 400 pages richement fournies en illustrations l’histoire du mouvement autonome allemand depuis son émergence dans les années 70. Manifestement furieux que cette position politique pourtant systématiquement criminalisée trouve encore à être portée au grand jour, l’Etat allemand ne put s’empêcher de poursuivre en justice les auteurs restés anonymes de cette mise en perspective à la première personne de l’Histoire contemporaine et des conflits qui la traversent. Malgré les perquisitions menées à l’époque, les auteurs n’ont toujours pas été identifiés.
En novembre 2008, le même ouvrage fut saisi en France dans une bibliothèque collective lors des très médiatiques arrestations de Tarnac. C’est ainsi, perforé de part en part pour être placé sous scellées, que ce livre a fait son entrée en France. Et c’est la police qui a, la première, entrepris d’en traduire certains chapitres, afin d’alimenter en pièces à charge un dossier d’accusation pour terrorisme. Voilà un destin singulier, et qui mérite d’être connu.
Les chapitres qui suivent sont ceux qui traitent de l’histoire du mouvement antinucléaire allemand. Alors qu’un train CASTOR de déchets nucléaires s’apprête comme presque chaque année depuis plus de quinze ans à quitter le centre de retraitement de La Hague pour gagner le site provisoire de stockage de Gorleben en Allemagne où il est immanquablement accueilli par une pugnace opposition, alors qu’un appel a été lancé cette année pour bloquer ce train à son point de départ, à Valognes, il nous a semblé intéressant de donner à lire ces quelques pages qui déplaisent tant à ceux qui entendent nous gouverner.
Télécharger la brochure (30p – A4) : La lutte contre l’état nucleaire (brochure)
Posted: novembre 1st, 2011 | Author: valognes | Filed under: Sur les rails, Textes en français | Commentaires fermés sur Invitation à soutenir l’organisation du camp à Valognes
Nous invitons les organisations, collectifs et individus souhaitant soutenir l’organisation du camp à Valognes.
Qu’est-ce qu’implique ce soutien ?
Ce soutien ne signifie pas forcément que les organisations, partis, collectifs ou individus se rendent responsables de l’organisation du camp. Il s’agit de soutenir moralement ou politiquement cette démarche, d’appeler son réseau à se joindre à l’initiative, de proposer son aide logistique, financière ou juridique. Sur le blog, la liste des soutiens sera introduit comme suit : « Soutiennent l’initiative… ».
Pour nous faire part de votre soutien
Nous écrire sur valognesstopcastor arobase riseup point net.
Merci de préciser de quelle nature sera votre soutien (politique, logistique, …) et si vous souhaitez que votre contribution soit rendue publique ou non. Si oui, l’organisation/collectif, etc apparaîtra sur le blog du camp (valognesstopcastor.noblogs.org) dans la rubrique « Nous soutiennent« .
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Posted: novembre 1st, 2011 | Author: valognes | Filed under: Sur les rails, Textes en français | Commentaires fermés sur 4 précisions sur l’appel à bloquer le « train-train » nucléaire à Valognes
Rassemblement le Jeudi 24 Novembre à 11h
Campement les 22, 23 et 24 Novembre 2011
1. Un coup d’éclat ne suffira pas.
Après la catastrophe de Fukushima, l’acharnement du lobby nucléariste français l’amène à un déni total de la réalité. Ce lobby est persuadé qu’il est le plus beau et le meilleur, qu’il a une carte magistrale à jouer par rapport à tous les autres pays nucléarisés : il aurait un savoir-faire optimal sur tout ce qui concerne le nucléaire. Au moment où les autres puissances, par réalisme, se sentent contraintes de prendre en compte les risques majeurs et composent avec leurs opinions publiques face aux catastrophes, la France, elle, continue comme si de rien n’était. Malgré une situation qui ne devrait qu’affaiblir l’industrie nucléaire force est de constater que sa puissance et son arrogance ne sont pas sérieusement ébranlées; cette industrie s’étend même davantage. Les perspectives économiques et industrielles d’Areva se jouent pour partie dans la manche : l’EPR et sa ligne THT, le retraitement des déchets, etc. Face à ce gigantisme de l’industrie nucléaire on peut agir directement sur ses rouages. Les trains, qui depuis la Hague disséminent la radioactivité dans toute l’Europe, sont l’occasion de harceler cette industrie comme les allemands le font depuis de nombreuses années. Entendons nous bien, si cette action consiste dans les faits à tenter de bloquer des déchets retournant à l’envoyeur, il ne s’agit pas du tout de militer pour un maintien de ces déchets à La Hague. Chacun comprendra bien que c’est à la machinerie nucléaire dans son ensemble, et notamment à l’impossible gestion des déchets, que nous nous en prenons. Un seul rassemblement avec l’ambition de bloquer le train castor ne suffira évidemment pas à bloquer pratiquement cette industrie, mais ce moment doit être celui de la construction d’un mouvement dans la durée, localement et internationalement, d’un harcèlement sans relâche de cette industrie.
2. Arrêter l’industrie nucléaire.
Ces trente dernières années, à quelques exceptions près, l’opposition au nucléaire s’en est tenue à une confrontation symbolique, faite de lobbying et d’appels à la démocratie parlementaire. Pour avoir prise, il nous faut rompre avec ses habitudes qui nous ont endormies dans le quotidien nucléarisé. Devenons artisan de l’arrêt du nucléaire. Perturber les chantier de construction de la ligne THT, perturber le train-train quotidien de déchets radioactifs, c’est contribuer à affaiblir concrètement le développement de l’industrie nucléaire. Les chantiers du Nord Cotentin sont un des fronts de cette bataille. Il ne tient qu’à nous, en nous organisant, de le rendre visible et effectif. L’affaiblissement et l’arrêt de l’industrie nucléaire ne se jouera pas seulement sur notre capacité à nuire matériellement à ses intérêts. Défaire son arrogance et l’évidence non questionnée de sa présence dans notre quotidien est sans aucun doute ce que nous pouvons atteindre dès maintenant.
3. Premiers pas.
Pratiquement l’objectif du rassemblement du 24 novembre à Valognes est de collectivement se diriger vers les voies et tenter de les occuper. Les lieux précis du rassemblement et du camp ne seront dévoilés que quelques jours avant fin novembre pour amoindrir les pressions policières. Cela ne pourra marcher que si nous sommes plusieurs centaines. Au delà de cette tentative de blocage, c’est la mobilisation déterminée contre le nucléaire qui sera une réussite. Notamment conscients de la difficulté pour beaucoup de se rendre disponible ces 3 jours de semaine, cette mobilisation ne doit pas s’en tenir à une présence à Valognes. Des réunions publiques doivent se tenir partout où c’est possible. Des actions autant de nuisances même symboliques que de soutien au rassemblement de Valognes peuvent s’organiser dès maintenant. Il est aussi possible pour des organisations constituées d’y prendre part en signant l’appel sur le blog du collectif (valognesstopcastor.noblogs.org). A travers cet appel qui est aussi un processus qui ne fait que commencer, nous espérons y tisser des liens de confiance qui nous permettront de multiplier ces actions de harcèlement. Y faire naitre un mouvement d’opposition basé sur un fonctionnement horizontal. Concrètement, ces trois jours de camp visent tout autant à nous permettre d’anticiper un départ avancé du train qu’à se donner le temps de penser collectivement la suite, de penser les différentes pratiques et de les mettre en musique. Conscients des difficultés pratiques d’organiser un camp à l’orée de l’hiver dans ces douces contrées, nous pourvoirons à des abris, à la nourriture et à la chaleur (prévoir des tentes quand même). Pour que ce camp soit le plus confortable, nous nous en remettons à vous, matériel et propositions, et le blog comme le mail doivent nous permettre de nous organiser ensemble.
4. Avoir prise sur nos vies.
Par cette action concrète d’auto-organisation, nous souhaitons agir sans avoir à confier notre avenir à une délégation ni à nous en remettre aux illusions électorales qui ne manqueront pas d’habiter les esprits dans les mois qui viennent. Il s’agit bien de créer ensemble un rapport de force, pour avoir prise sur nos vies. Une lutte contre l’industrie nucléaire ne peut pas s’en tenir à l’objectif de sa suppression. L’horreur du nucléaire est tout autant les désastres qu’elle engendre que la gestion quotidienne des populations qu’elle implique. C’est d’abord en cela que l’arrêt du nucléaire est un travail d’artisan. Parce que ce n’est que par ce biais que nous saurons tout à la fois en mesure d’éprouver les richesses d’une reprise en main de nos vies, et de se donner les moyens de saper les raisons d’être d’un monde qui a besoin du nucléaire. Une stratégie possible pour remettre en discussion l’existence de l’industrie nucléaire passe par la remise en cause du rapport de domination qui prospère depuis des années, en même temps qu’elle met en évidence la réalité du déni. En permettant à des individus de se mettre en situation de s’occuper des conditions qui leur sont faites, l’intérêt du camp pourrait être de rompre le ronron citoyen d’acceptation de ce rapport de domination, d’introduire le véritable enjeu pour les humains en cherchant à casser la spirale de la dépossession.
Le collectif Valognes Stop CASTOR
– COMMUNIQUE N°1 2011 – 31 DU OCT « TRAIN- TRAIN » PRÉCISIONS SUR L’APPEL À BLOQUER LE VALOGNES NUCLÉAIRE À RASSEMBLEMENT JEUDI 24 NOVEMBRE 11H LE À CAMPEMENT 22, 23 24 NOVEMBRE 2011 LES ET 1. UN COUP D’ÉCLAT NE SUFFIRA PAS. Après la catastrophe de Fukushima, l’acharnement du lobby nucléariste français l’amène à un déni total de la réalité. Ce lobby est persuadé qu’il est le plus beau et le meilleur, qu’il a une carte magistrale à jouer par rapport à tous les autres pays nucléarisés : il aurait un savoir-faire optimal sur tout ce qui concerne le nucléaire. Au moment où les autres puissances, par réalisme, se sentent contraintes de prendre en compte les risques majeurs et composent avec leurs opinions publiques face aux catastrophes, la France, elle, continue comme si de rien n’était. Malgré une situation qui ne devrait qu’affaiblir l’industrie nucléaire force est de constater que sa puissance et son arrogance ne sont pas sérieusement ébranlées; cette industrie s’étend même davantage. Les perspectives économiques et industrielles d’Areva se jouent pour partie dans la manche : l’EPR et sa ligne THT, le retraitement des déchets, etc. Face à ce gigantisme de l’industrie nucléaire on peut agir directement sur ses rouages. Les trains, qui depuis la Hague disséminent la radioactivité dans toute l’Europe, sont l’occasion de harceler cette industrie comme les allemands le font depuis de nombreuses années. Entendons nous bien, si cette action consiste dans les faits à tenter de bloquer des déchets retournant à l’envoyeur, il ne s’agit pas du tout de militer pour un maintien de ces déchets à La Hague. Chacun comprendra bien que c’est à la machinerie nucléaire dans son ensemble, et notamment à l’impossible gestion des déchets, que nous nous en prenons. Un seul rassemblement avec l’ambition de bloquer le train castor ne suffira évidemment pas à bloquer pratiquement cette industrie, mais ce moment doit être celui de la construction d’un mouvement dans la durée, localement et internationalement, d’un harcèlement sans relâche de cette industrie. 2. ARRÊTER L’INDUSTRIE NUCLÉAIRE. Ces trente dernières années, à quelques exceptions près, l’opposition au nucléaire s’en est tenue à une confrontation symbolique, faite de lobbying et d’appels à la démocratie parlementaire. Pour avoir prise, il nous faut rompre avec ses habitudes qui nous ont endormies dans le quotidien nucléarisé. Devenons artisan de l’arrêt du nucléaire. Perturber les chantier de construction de la ligne THT, perturber le train- train quotidien de déchets radioactifs, c’est contribuer à affaiblir concrètement le développement de l’industrie nucléaire. Les chantiers du Nord Cotentin sont un des fronts de cette bataille. Il ne tient qu’à nous, en nous organisant, de le rendre visible et effectif. L’affaiblissement et l’arrêt de l’industrie nucléaire ne se jouera pas seulement sur notre capacité à nuire matériellement à ses intérêts. Défaire son arrogance et l’évidence non questionnée de sa présence dans notre quotidien est sans aucun doute ce que nous pouvons atteindre dès maintenant. .3. PAS. PREMIERS Pratiquement l’objectif du rassemblement du 24 novembre à Valognes est de collectivement se diriger vers les voies et tenter de les occuper. Les lieux précis du rassemblement et du camp ne seront dévoilés que quelques jours avant fin novembre pour amoindrir les pressions policières. Cela ne pourra marcher que si nous sommes plusieurs centaines. Au delà de cette tentative de blocage, c’est la mobilisation déterminée contre le nucléaire qui sera une réussite. Notamment conscients de la difficulté pour beaucoup de se rendre disponible ces 3 jours de semaine, cette mobilisation ne doit pas s’en tenir à une présence à Valognes. Des réunions publiques doivent se tenir partout où c’est possible. Des actions autant de nuisances même symboliques que de soutien au rassemblement de Valognes peuvent s’organiser dès maintenant. Il est aussi possible pour des organisations constituées d’y prendre part en signant l’appel sur le blog du collectif (valognesstopcastor.noblogs.org). A travers cet appel qui est aussi un processus qui ne fait que commencer, nous espérons y tisser des liens de confiance qui nous permettront de multiplier ces actions de harcèlement. Y faire naitre un mouvement d’opposition basé sur un fonctionnement horizontal. Concrètement, ces trois jours de camp visent tout autant à nous permettre d’anticiper un départ avancé du train qu’à se donner le temps de penser collectivement la suite, de penser les différentes pratiques et de les mettre en musique. Conscients des difficultés pratiques d’organiser un camp à l’orée de l’hiver dans ces douces contrées, nous pourvoirons à des abris, à la nourriture et à la chaleur (prévoir des tentes quand même). Le camp sera d’autant plus confortable que chacun y apportera sa pière (matériel et propositions), et le blog comme le mail doivent nous permettre de nous organiser ensemble. 4. AVOIR PRISE SUR NOS VIES. Par cette action concrète d’auto-organisation, nous souhaitons agir sans avoir à confier notre avenir à une délégation ni à nous en remettre aux illusions électorales qui ne manqueront pas d’habiter les esprits dans les mois qui viennent. Il s’agit bien de créer ensemble un rapport de force, pour avoir prise sur nos vies. Une lutte contre l’industrie nucléaire ne peut pas s’en tenir à l’objectif de sa suppression. L’horreur du nucléaire est tout autant les désastres qu’elle engendre que la gestion quotidienne des populations qu’elle implique. C’est d’abord en cela que l’arrêt du nucléaire est un travail d’artisan. Parce que ce n’est que par ce biais que nous saurons tout à la fois en mesure d’éprouver les richesses d’une reprise en main de nos vies, et de se donner les moyens de saper les raisons d’être d’un monde qui a besoin du nucléaire. Une stratégie possible pour remettre en discussion l’existence de l’industrie nucléaire passe par la remise en cause du rapport de domination qui prospère depuis des années, en même temps qu’elle met en évidence la réalité du déni. En permettant à des individus de se mettre en situation de s’occuper des conditions qui leur sont faites, l’intérêt du camp pourrait être de rompre le ronron citoyen d’acceptation de ce rapport de domination, d’introduire le véritable enjeu pour les humains en cherchant à casser la spirale de la dépossession. LE COLLECTIF VALOGNES STOP CASTOR