Use your widget sidebars in the admin Design tab to change this little blurb here. Add the text widget to the Blurb Sidebar!

Article des Inrocks « La Hague : secrets et mensonges d’une usine nucléaire française »

Posted: octobre 5th, 2011 | Author: | Filed under: Coin lecture, Textes en français | Commentaires fermés sur Article des Inrocks « La Hague : secrets et mensonges d’une usine nucléaire française »

Il n’est pas souvent indiqué de lire les Inrocks, mais lorsqu’un journaliste, Geoffrey Le Guilcher en l’occurence, rédige un article tel celui ci-dessous, difficile de ne pas s’y intéresser.

Lien vers l’article : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70781/date/2011-10-04/article/la-hague-secrete/?tx_ttnews[sViewPointer]=1&cHash=55985f7597413045629dc561746c7c6e

Texte de l’article :

 

Crédits photo:  Geoffrey Le Guilcher

A l’usine nucléaire de La Hague, un simple toit de tôle abrite dix mille tonnes de combustibles radioactifs. Une attaque terroriste pourrait provoquer un accident équivalant à six Tchernobyl. Où l’on apprend aussi que l’usine a caché pendant trente ans au gouvernement les causes du plus grave incident de son histoire.

Avant de venir ici, nous avions fait un petit tour sur le net. Sur un site antinucléaire, une phrase curieuse avait attiré notre attention. « Un accident majeur a épargné l’Europe, uniquement par hasard [à La Hague en 1980 était-il précisé]. » Son auteur, un certain Paul-Louis, affirmait l’avoir appris d’ingénieurs d’Areva devenus loquaces au cours d’une soirée bretonne un peu trop arrosée au calva. Après enquête, nous avons pu reconstituer le récit de cet incident. Et découvrir qu’à l’époque tout a été mis en oeuvre – avec succès – pour en dissimuler la cause réelle.

15 avril 1980, 8 h 35. « Tout d’un coup, toutes les lumières s’éteignent, relate Marc*, ouvrier à l’usine à cette époque. L’usine se retrouve plongée dans le noir et on voit en direct, juste en face de nous, le poste électrique qui commence à brûler. » Branle-bas de combat. Le poste de moyenne tension s’enflamme et avec lui les générateurs de secours. Plus d’électricité sur l’ensemble de l’usine. C’est « une petite panique » et l’évacuation générale. Deux ans auparavant, lors d’une réunion du Comité d’hygiène et de sécurité (CHS), le directeur de l’usine avait reconnu qu’une situation de ce type correspondait à l’accident dit « de référence ». Comprendre : le pire.

Il faut absolument trouver des générateurs de secours. Première urgence : les produits de fission très radioactifs, conservés dans des cuves. Dans quatre heures, ils commenceront à bouillir. Sans électricité, on ne les mélange plus, on ne les refroidit plus et on n’évacue plus l’hydrogène qu’ils fabriquent. C’est le risque d’explosion, puis la dispersion d’éléments hautement radioactifs, comme à Kychtym en 1957, troisième plus importante catastrophe nucléaire de l’histoire dissimulée alors par l’URSS.

Coup de chance : appelé en catastrophe, l’arsenal des sous-marins nucléaires de Cherbourg a un générateur de secours qu’il fait acheminer en une heure chrono. Cela ne suffit pas. En urgence, une entreprise métallurgique de Caen est mise à contribution. Nous ne sommes pas en période de grand froid comme en connaît souvent la presqu’île du Cotentin. Les routes ne sont pas enneigées, les générateurs arrivent avant l’heure critique.

Deux ans plus tard, la Cogema rend un rapport interne. Le document signale quelques contaminations sans importance et précise modestement : « Il a été impossible de trouver une explication complètement cohérente des causes de l’incendie. » Par hasard, nous avons pu consulter trois originaux différents de ce rapport et constater que dans chaque exemplaire, les deux mêmes pages, 19 et 20, sont manquantes. Des employés de l’usine, situés alors à différents échelons de la hiérarchie, ont accepté, sous couvert d’anonymat, de nous révéler ce qui n’a pas été écrit dans le rapport officiel de l’incident destiné à l’Etat et à ses inspecteurs de l’époque.

Le jour de l’incident, le transformateur principal était en réparation. Une fois la maintenance achevée, l’un des trois employés présents ne respecte pas la procédure de sécurité. Il rétablit le courant de l’extérieur (90 000 volts) alors que le disjoncteur n’est pas en place et que ne sont pas retirées les « pieuvres », ces gros câbles de cuivre qu’on relie à la terre quand des personnels travaillent dans l’installation. L’électricité est rétablie mais débite alors vers la terre, toujours plus, « jusqu’à créer un jet de flammes », mime un ingénieur avec ses mains, pour montrer un diamètre de la taille d’un CD. « C’est un miracle que le type ne soit pas mort sur le coup. » Tout brûle, l’usine ne maîtrise plus rien, c’est EDF qui coupe le courant vingt kilomètres en amont.

« A l’époque, c’était un secret de polichinelle dans l’usine mais rien n’a été inscrit dans le rapport d’incident. On a volontairement dissimulé une grosse connerie », s’étrangle encore un ancien employé très au fait de l’incident.

Selon lui, on ne voulait pas révéler « l’obsolescence du poste électrique alimenté par des lignes haute tension montées sur des pylônes en bois, c’est pour dire… » Mais pourquoi donc avoir couvert ainsi l’erreur d’un simple employé ? « Mais, mon bon monsieur, s’exclame un autre ancien de La Hague, le fait que l’erreur d’un seul homme puisse foutre en l’air toute l’électricité, y compris de secours, d’une installation nucléaire n’est même pas envisageable. C’est toute la hiérarchie qui saute instantanément ! L’erreur humaine n’est donc jamais apparue clairement dans aucun document. » En douce, certains responsables de l’incendie ont tout de même été mis en retraite anticipée ou blâmés. Un ancien haut cadre de l’usine suggère même que l’éviction du directeur, un an plus tard, n’est pas tout à fait étrangère à cette histoire.

« C’est fou. Ça, c’est sûr que ce n’est pas dans les rapports de nos archives. C’est énorme. » Dorothée Conte, inspectrice pour l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), est étonnée par le mensonge de ce rapport officiel que nous lui révélons. Elle dirige l’un des deux services de l’ASN qui pilotent les inspections de La Hague. Théoriquement, la Cogema, l’exploitant de l’usine de La Hague, aurait dû informer l’ASN (ou plutôt son ancêtre de l’époque, le Service central de sûreté des installations nucléaires, SCSIN) de la gravité de l’erreur humaine qui a provoqué l’incendie. Car les retours d’expériences détaillés permettent à la sûreté nucléaire de tirer les enseignements qui évitent de répéter les incidents.

« En même temps, poursuit l’inspectrice, ce n’est pas si étonnant que cette dissimulation ait été possible. A l’époque, les inspecteurs n’étaient qu’une poignée, fondue dans un gros ministère pronucléaire. Ce qui dominait, alors, c’était le secret. »

L’ASN nous assure que cet incident aurait été classé aujourd’hui « au minimum » au niveau 3 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (l’Ines, qui compte sept niveaux et n’existait pas en 1980), soit « incident grave ». Dernière marche avant l’accident nucléaire. Au bout du compte, l’exploitant de l’usine a tiré tout seul les leçons de l’incident. Tout a été repensé. Les lignes électriques de l’alimentation principale et de secours ont été mieux séparées ; de petits générateurs électriques de secours ont été ajoutés sur chaque installation. Et on a renforcé la formation du personnel du nouveau service de distribution électrique (appelé DI/PE).

En 2010, un choix industriel vient mettre à mal une partie de cet effort. La direction de La Hague annonce la privatisation de tout le secteur DI/PE, « l’externalisation, à la rigueur on peut dire la sous-traitance », corrige Roland Jacquet, le directeur adjoint de l’usine. Les employés de La Hague distribuant l’énergie vont devoir former les employés de la société Dalkia destinés à les remplacer. Cette soixantaine d’hommes de la distribution électrique, formés sur les cendres de l’incident de 1980, sont considérés par beaucoup d’employés comme le premier rempart contre les incidents, « le sang de l’usine », métaphorisent certains.

On pilote sur les écrans de T0, le trajet des combustibles jusqu’à la piscine D.

« Quand le dimanche soir on a les mains dans le Pu (plutonium), raconte un ouvrier actuel de l’usine, un coup d’orage et toute l’usine est dans le black-out. Ça m’est déjà arrivé. Il n’y a pas que la lumière qui saute : il y a aussi la ventilation, les appareils qui contrôlent l’atmosphère et te disent si oui ou non tu peux respirer… Tout s’arrête. Toi, t’es dans le noir en scaphandre. Je peux te dire que là, ton sang quitte ton corps. Mais tu sais que, derrière, les mecs du DI/PE ils connaissent leur taf, et que dans les minutes qui viennent tu vas revoir apparaître les néons, les trucs vont se remettre en route, et ça n’a pas de prix, ça ! »

Fait rare à La Hague, des ouvriers rédigent une pétition contre la privatisation. Elle recueille 1 500 signatures (sur 3 100 employés que compte le site, en plus de quelque 2 500 sous-traitants). Les syndicats FO et CGT ouvrent une procédure et font condamner le 5 juillet dernier la direction de La Hague devant le tribunal de grande instance de Paris. Prouvés par deux expertises différentes, « les risques psychosociaux » d’un tel changement sur une grande partie du personnel ont été jugés trop importants. La direction, qui fait appel, ne veut pas commenter une affaire en cours.

Comme le disait à la fin des années 90 Jean Syrota, pdg de la Cogema de 1988 à 1999, « le temps des pionniers est révolu ; le temps des gestionnaires est arrivé ». Symboliquement, en novembre 2010, quand Jean-Louis Borloo quitte le ministère de l’Ecologie, les compétences nucléaires de son ministère sont transférées vers Bercy, qui assure désormais l’ensemble de la tutelle. Pour diminuer les charges, pour économiser encore, Areva privatise. Cela entraînera-t-il un moindre savoir-faire ? Le 2 août, des inspecteurs de l’ASN se sont offert une visite inopinée sur un chantier de l’usine de La Hague. Leur rapport d’inspection critique « la surveillance insuffisante de la part d’Areva (…) vis-à-vis du groupement momentané d’entreprises à qui le chantier a été confié ».

Un chantier portant sur la réparation d’une colonne de dégazage. Ce qu’un actuel ouvrier de l’usine nous traduit, en son langage de vieux de la vieille : « Avant, en sûreté à l’usine, on faisait ceinture et bretelles. Maintenant, on ne fait plus que ceinture. »

Geoffrey Le Guilcher (texte et photos)

———————————–

Nous appelons au rassemblement le plus large possible à Valognes (50) afin de bloquer le train CASTOR à son point de départ et pourquoi pas sur tout le reste de son trajet.

Les détails de ce camp, qui se tiendra du 22 au 24 novembre 2011, seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions logistiques que chacun ou que chaque groupe pourrait apporter, comme des cantines, des barnums, etc.


Action péage gratuit annonçant le camp de Valognes

Posted: octobre 4th, 2011 | Author: | Filed under: Textes en français, Videos | Commentaires fermés sur Action péage gratuit annonçant le camp de Valognes

Le 1er octobre dernier a eu lieu une action du coté de Rennes.

Elle avait pour objectif de communiquer sur la manif’ du 15/10 à Rennes, sur la lutte contre la ligne THT Cotentin Maine et sur le camp de Valognes fin novembre.


Vidéo du péage gratuit de la gravelle (53)

————————–

Nous appelons au rassemblement le plus large possible à Valognes (50) afin de bloquer le train CASTOR à son point de départ et pourquoi pas sur tout le reste de son trajet.

Les détails de ce camp, qui se tiendra du 22 au 24 novembre 2011, seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions logistiques que chacun ou que chaque groupe pourrait apporter, comme des cantines, des barnums, etc.


Appel allemand au blocage du train CASTOR (dans le Wendland)

Posted: septembre 30th, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texte in deutscher Sprache, Textes en français | Commentaires fermés sur Appel allemand au blocage du train CASTOR (dans le Wendland)

De Valognes au Wendland, les CASTOR ne passeront pas comme ça !

(Traduction française du texte d’appel diffusé en Allemagne)

 

Mettre à l’arrêt l’Etat nucléaire !

CASTOR 2011 :

débordant/incontrôlable/insoumis


Selon les plans du gouvernement, un nouveau transport par CASTOR doit avoir lieu en novembre dans le Wendland. Ce sera le dernier convoi en provenance du centre de retraitement de La Hague en France. Ces dernières années, le trajet du train nucléaire ne s’est pas déroulé sans troubles : des crochets et le feu ont saboté la circulation ferroviaire, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans de nombreuses gares jalonnant le trajet pour des blocages et des manifestations, ou pour s’enchaîner aux rails. Cette radieuse résistance internationale a été possible malgré l’encadrement du convoi par toute une armada de policiers armés, à bord de blindés, avec tout leur équipement technique.

À peine franchie la frontière du Wendland et déjà les flics se comportent comme une armée d’occupation. Chaque année, le Wendland se retrouve blindé de flics avec leurs voitures, leurs camions, leurs chars de déblaiement, leurs canons à eau et tout le reste de leur fatras réglementaire. Cela fait des années que les gens dans le Wendland en ont ras-le-bol – les contrôles répétés et la surveillance s’intensifient deux mois avant le transport lui-même. Le slogan ornant des affiches depuis de nombreuses années ne surprend donc guère : « occupant-e-s, dehors ! ». C’est précisément à ce niveau que nous voulons intervenir cette année. En 2010 déjà, des blocages massifs des routes de l’arrière-pays avaient permis aux paysans d’étendre victorieusement l’espace de la résistance. Un concept autonome que certains avaient également pratiqué au début du mouvement. Les groupes autonomes de tracteurs l’ont à nouveau montré l’année dernière : les occupant-e-s sont attaquables.

Ils sont dépendants de leur ravitaillement en boissons et nourriture – car dans les cuisines populaires de la résistance, on ne leur donne rien. Ils ont besoin de chiottes chimiques le long du trajet – en effet, qui veut laisser l’occupant rentrer chez lui pour aller aux toilettes ? Et ils sont dépendants de la relève pour une pause après un service de dix heures ou plus. Tôt ou tard, les occupants aussi sont fatigués, à force de rester debout, de porter et de tabasser les bloqueurs, bref : ils sont fatigués de jouer les suppôts de l’industrie nucléaire et de ses soutiens étatiques.

Etendre les espaces de la résistance

Etendre les espaces de la résistance, cela veut dire pour nous bloquer et saboter ce ravitaillement. Et cela peut déjà commencer avant les blocages – les flics de ta ville, eux aussi, vont dans le Wendland. Sur place, un tel concept signifie – tout en s’inscrivant dans la résistance globale – agir de manière autoorganisée et incontrôlable. Des colonnes de voitures de police peuvent par exemple être arrêtées par des blocages matériels et sans air dans les pneus, elles n’avancent que difficilement. Et si la bouffe ne quitte pas la cantine ou qu’elle est distribuée ailleurs, il n’y a pas de ravitaillement. Les possibilités sont multiples, les espaces de la résistance vastes. Dans ce cadre, la militance n’est pas une fin en soi, mais une forme de résistance parmi d’autres – mais nécessitant cependant une responsabilité particulièrement élevée. Le but est d’occasionner des dégâts matériels ciblés aussi élevés que possible sans mettre en danger de personnes n’ayant rien à voir avec tout ça et ainsi, créer des espaces libres pour de nombreuses autres formes de résistance, afin de perturber ensemble autant que possible le convoi.

C’est dans ce cadre que des groupes autonomes lancent cette année un appel pour des « vacances d’été dans le Wendland ». La campagne autonome « Mettre à l’arrêt l’état nucléaire ! CASTOR 2011 : débordant/incontrôlable/insoumis » invite les groupes affinitaires à se rendre diligemment sur place aux dates proposées. Peu importe que vous vous opposiez pour la première fois au castor, ou que vous et votre groupe affinitaire soyez dans la résistance depuis des années. Il nous importe de donner le meilleur de nous-même : autoorganisé, imprévisible et irréconciliable. Pour pouvoir agir victorieusement en petits groupes, nous mettons à votre disposition une carte sur laquelle est dessinée l’infrastructure nécessaire à l’Etat et ses sbires pour forcer le passage du CASTOR jusqu’au centre de stockage de déchets nucléaires. Quel est le trajet des colonnes de la relève ? Comment la nourriture parvient-elle jusqu’aux rails ? Où sont les casernes dans lesquelles les flics se reposent ? Où sont leurs chiottes ? Faisons pour eux de cette intervention un enfer.

Nous soulignons à ce niveau que rien n’empêche les policiers de refuser de participer à l’intervention ou de se porter malades. Le syndicat de la police a lui-même fait part de ces possibilités, ne serait-ce qu’en raison de l’exposition aux rayonnements radioactifs.

Mais revenons au concept avec lequel nous n’allons pas réinventer la roue, mais qui nous permettra de la faire à nouveau tourner. Muni de la carte susmentionnée, c’est parti. Le mieux est encore de planifier un week-end commun pendant la saison chaude. Les expériences de nombreux autonomes et anarchistes ces dernières années l’ont montré : la préparation crée la nécessité – et est en outre très utile. Il est important de connaître la géographie locale ; cela se passe d’autant mieux que des préparatifs ont été menés. Faute de quoi le groupe autonome lambda devra s’en remettre aux idées de tiers durant les journées d’action, idées qui ne correspondront pas forcément à ce qui avait été imaginé. Et s’il n’y a aucune proposition, tout le monde restera pendant des heures près du feu pour se réchauffer à débattre de ce qui pourrait être fait et dans ce genre de situation, il ne se passe en général pas grand-chose. Alors on se bouge !

Agir de manière imprévisible et décentralisée constitue un énorme avantage face à la concentration du dispositif policier. Mais cela recèle aussi des risques. Ainsi, nous recommandons de bien observer les routes, les voies de repli et les alentours, et ce dans la mesure du possible avant les journées d’action. Beaucoup de choses sont possibles, mais c’est toujours emmerdant de se faire pincer. Sur ce point, nous sommes confiants dans le fait que l’une de nos forces réside effectivement dans l’autoorganisation. Nous entendons ainsi élargir une nouvelle fois le concept global de résistance dans le Wendland par nos propres actions. Il ne s’agit pas pour nous de démobiliser celles et ceux qui seraient sur les rails ou sur la route. Car là aussi des actions décidées sont requises et elles seront préparées et soutenues côté autonome.

Tous les groupes affinitaires n’auront pas la possibilité ou le loisir de se préparer dès l’été, nous en sommes conscients. Cela suppose que ceux et celles qui se décideront au dernier moment puissent également s’y rattacher ; la carte doit le permettre. On peut aussi bloquer spontanément des routes. Le rallye Monte Göhrde permet ainsi depuis des années de se familiariser avec les règles du jeu et de s’échauffer. Il propose un parcours d’obstacles du type « nous explorons les chemins forestiers aux abords de la ligne ferroviaire », ce généralement le vendredi précédant les journées d’action. Tout le monde peut y participer, en tracteur ou en voiture, à moto ou à vélo, à cheval ou à pied. Nous pouvons a ce niveau deja bien taper sur les nerfs des flics.

Mettre à l’arrêt l’Etat nucléaire – au-delà du convoi

Le lobby nucléaire semble refluer après la catastrophe de la centrale de Fukushima. Pourtant, les paroles entendues en ce moment de « Innehalten » et « réflexion » ne sont pas sans rappeler les promesses tenues il y a 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl qui, rabachées comme on dit son chapelet, avaient finalement ramené la paix dans la plupart des cœurs et des esprits. Quelques semaines seulement après la catastrophe de Fukushima – et alors qu’on est en plein dedans – les grands groupes nucléaires tentent comme à leur habitude de discréditer la résistance en ce qu’elle relèverait d’un caractère émotionnel. C’est un truc éculé. Les quatre grands groupes nucléaires en Allemagne et leurs fournisseurs veulent continuer à faire tourner leurs machines à billets et elles veulent conserver le monopole de l’approvisionnement électrique. Tout doit continuer tel que négocié depuis des années avec les gouvernements successifs. Un deal en faveur des entreprises RWE, Vattenfall, EnBW et Eon – pris sans la moindre responsabilité ni scrupule. Si les représentants des multinationales Grand Homme & co se contrefichent de la mise en danger de la vie humaine, ils entendent d’un point de vue stratégique gagner du temps pour trouver un nouveau moyen de sécuriser leurs millions de profit quotidiens. Un approvisionnement énergétique décentralisé constitue pour les grands groupes de l’énergie un scénario d’horreur en ce qu’il les conduirait à perdre leur pouvoir et leurs profits. C’est pourquoi nous appelons à ne pas se focaliser sur le seul convoi CASTOR, mais à saboter dès à présent cette part des flux capitalistiques de marchandises et signifier ainsi qu’il n’y a pour nous aucune réconciliation possible avec le système.

Cela vaut également pour le tournant énergétique dont il est question en ce moment. L’état bourgeois-vert va tout mettre en œuvre pour que tout reste comme aujourd’hui – en plus écologique. Il est important d’intervenir dans ce débat et de signifier clairement que c’est le rapport fondamental d’exploitation de l’homme et de la nature, justifié par une croissance permanente, qui constitue le cœur du problème. Ceci n’est pas une fin en soi, il ne s’agit pas du bien-être de tous, mais bien de l’accaparation et de l’exploitation de ressources par une minorité. Ceci ne porte pas que sur l’approvisionnement énergétique. Nous voulons attaquer ce rapport sur le fond. Partout. Et nous n’avons pas peur que la lumière s’éteigne.

Parallèlement, nous devons nous préparer à ce que ceux qui tentent actuellement, comme ce fut déjà le cas après le fameux compromis nucléaire rouge-vert, de se hisser au sommet du mouvement à partir de la face parlementaire, ne parviennent avant l’automne au compromis avec un grand C et par là, à l’apaisement du conflit. Cela avait conduit en 2001 à ce que le politicien vert Jürgen Trittin intime au mouvement de ne pas protester contre le transport par CASTOR. Certains l’avaient suivi. Nous espérons que ceux qui s’étaient risqués à le croire la dernière fois ne se feront pas à nouveau avoir. Mais nous ne pouvons et ne voulons pas faire confiance à des manœuvres de ce type. Nous considérons aujourd’hui comme hier que la sortie du nucléaire est un travail d’artisans et qu’aucun compromis avec l’Etat nucléaire n’est possible.

Aux convois en provenance de La Hague jusqu’à Gorleben suivront ceux venant de Sellafield. Les transports de déchets nucléaires vers Ahaus et Lubmin auront bel et bien lieu, tandis que des convois d’uranium ne cessent de traverser le pays – ce sans que l’opinion publique n’y prête la moindre attention. Il faut nous y opposer, donnons le coup de grâce à l’Etat nucléaire – en novembre avec les hommes et les femmes du Wendland, et tout au long du trajet. Donnons au prochain transport par CASTOR un coût politique aussi élevé que possible, en agissant tous ensemble de manière autoorganisée et internationalement et en encourageant à travers notre action de nombreuses autres personnes à résister activement. De manière imprévisible et irréconciliable.

Pour plus d’infos : www.castor2011.org

 

VERSION ORIGINALE :

Texte allemand castor2011 Aufruf-Castor2011-weiträumig-unkontrollierbar-renitent

Atomstaat stilllegen!
Castor 2011:

weiträumig/unkontrollierbar/renitent

Im November soll es nach den Plänen der Bundesregierung einen weiteren Castortransport ins Wendland geben. Es wird der letzte Transport aus der Wiederaufbereitungsanlage im französischen La Hague sein. In den vergangenen Jahren verlief die Fahrt des Atomzuges nicht störungsfrei: Hakenkrallen und Feuer sabotierten den Zugverkehr, an vielen Bahnhöfen entlang der Strecke versammelten sich zehntausende Menschen zu Blockaden und Kundgebungen oder ketteten sich an die Gleise. Dieser erfolgreiche, internationale Widerstand war möglich, obwohl der Zug regelmäßig von einer ganzen Armada von bewaffneten und gepanzerten Polizist_innen samt technischer Ausrüstung begleitet wird.

Spätestens ab der Grenze ins Wendland benehmen sich die Bullen wie eine Besatzungsarmee. Das Wendland ist jedes Jahr vollgestopft mit Cops und ihren PKW‘s, -LKW‘s, Räumpanzern, Wasserwerfern und anderem uniformierten Gerümpel. Den Leuten im Wendland geht das seit Jahren auf den Keks – ständige Kontrollen und Überwachung die schon zwei Monate vor dem eigentlichen Transport offensichtlich zunehmen. Nicht weiter verwunderlich die Parole, die eine Menge Plakate seit Jahren schmückt: „Besatzer_innen raus“. Genau daran wollen
wir in diesem Jahr anknüpfen. 2010 haben bereits die Bäuer_innen durch massive Straßenblockaden im Hinterland sehr erfolgreich den Raum des Widerstandes erweitert. Ein autonomes Konzept, das auch zu früheren Zeiten von einigen praktiziert wurde. Die autonomen Treckergruppen haben es im vergangenen Jahr wieder mal deutlich gemacht: Besatzer_innen sind angreifbar.

Sie sind abhängig davon, dass sie mit Essen und Getränken versorgt werden – denn in den Voküs des Widerstandes bekommen sie nichts. Sie sind angewiesen auf Dixie-Klos an der Strecke – denn wer will schon Besatzer_innen ins Haus und aufs Klo lassen? Und sie sind angewiesen auf Nachschub, wenn sie nach zehn oder mehr Stundenschichten mal eine Pause brauchen. Auch Besatzer_innen werden irgendwann müde vom stundenlangen Rumstehen, Blockierer_innen wegtragen und verprügeln, kurz gesagt: erschöpft davon, den Handlangerjob für die Atomindustrie und ihre staatlichen Unterstützer_innen zu machen.

Die Räume des Widerstandes erweitern

Die Räume des Widerstandes erweitern heißt für uns, diesen Nachschub zu blockieren und zu sabotieren. Das kann schon im Vorfeld beginnen – denn auch aus Deiner Stadt kommen Bullen ins Wendland. Vor Ort heißt ein solches Konzept – eingebettet in den gesamten Widerstand – selbstorganisiert und unberechenar zu agieren. Aufhalten lassen sich Wagenkolonnen beispielsweise durch Materialblockaden und ohne Luft in den Reifen fährt es sich auch ganz schlecht. Und verlässt das Essen die Kantine nicht oder wird
umverteilt, gibt es keine Versorgung. Die Möglichkeiten sind vielfältig, die Räume des Widerstandes groß. Militanz ist dabei kein Selbstzweck, sondern eine Widerstandsform von vielen – allerdings eine, die besonders hohe Verantwortlichkeit braucht. Das Ziel ist,
einen möglichst hohen, gezielten Sachschaden zu schaffen, ohne unbeteiligte zu gefährden, um so Freiräume für viele unterschiedliche
Widerstandsformen zu schaffen und damit gemeinsam den Transport so schwierig wie möglich zu machen.

Deshalb rufen Autonome Gruppen in diesem Jahr zu „Sommerurlaub im Wendland“ auf. Die Autonome Kampagne „Atomstaat stilllegen! Castor 2011 – weiträumig unkontrollierbar renitent“ rät Bezugsgruppen, sich rechtzeitig, sorgfältig und bei schönstem Sonnenschein vor Ort kundig zu machen. Egal, ob ihr das erste Mal Widerstand gegen den Castortransport leistet oder bereits seit Jahren mit eurer Bezugsgruppe dabei seid. Wichtig ist, wir wollen unsere beste Seite einbringen: selbstorganisiert, unberechenbar und unversöhnlich. Damit wir in kleinen Gruppen erfolgreich agieren können, gibt es eine Karte, auf der die Infrastruktur verzeichnet ist, die der Staat und ihre
Helfer_innen brauchen, um den Castortransport bis ins Atommülllager zu prügeln. Welche Strecke fahren die Nachschubkolonnen? Wie kommt das Essen an die Strecke? Wo sind die Kasernen, in denen sich die Bullen ausruhen? Wo stehen ihre Klos? Machen wir ihnen den Einsatz zur Hölle.

An dieser Stelle weisen wir darauf hin, dass Polizist_innen den Einsatz durchaus verweigern oder sich krankschreiben lassen können. Einst hat die Gewerkschaft der Polizei auf diese Möglichkeiten hingewiesen, schon allein wegen der radioaktiven Strahlenbelastung.

Aber zurück zum Konzept, mit dem wir das Rad nicht neu erfinden, aber wieder ins Rollen bringen. Ausgestattet mit besagter Karte geht’s los. Am besten ist, ihr plant noch während der warmen Jahreszeit ein gemeinsames Wochenende. Die Erfahrungen vieler Autonomer und Anarchist_innen der vergangenen Jahre haben gezeigt: Vorbereitung tut Not – und ist auch sinnvoll. Ortskenntnisse sind wichtig und noch besser ist es, Vorbereitungen sind schon getroffen. Ansonsten ist die gemeine autonome Kleingruppe während der Aktionstage immer auf die Ideen anderer angewiesen und die passen vielleicht nicht zu den eigenen Aktionsvorstellungen. Und wenn es keine Angebote gibt, dann stehen eh nur alle stundenlang an der wärmenden Feuertonne rum, debattieren was getan werden könnte und oftmals tut sich dann nicht viel. Also kommt in die Puschen!

Unberechenbar und dezentral zu agieren ist gegenüber dem konzentrierten Bullenaufgebot ein enormer Vorteil. Aber es birgt Risiken. Auch deshalb empfehlen wir allen, schaut euch die Wege, den Rückzug und die Umgebung genau und möglichst im Vorfeld an. Vieles ist möglich, erwischen lassen ist ärgerlich. Wir vertrauen dabei darauf, dass Selbstorganisierung tatsächlich eine unserer Stärken ist. Wir wollen damit das Gesamtkonzept des Widerstandes im Wendland wieder mal mit eigenen autonomen Aktionen erweitern. Dabei geht es uns nicht darum, von der Schiene oder der Straße weg zu mobilisieren. Auch hier sind entschlossene Aktionen gefragt und werden von
autonomer Seite her geplant und unterstützt.

Nicht alle Bezugsgruppen werden die Möglichkeit oder die Muße haben, sich bereits im Sommer vorzubereiten, das wissen wir. Deshalb soll das Konzept auch für die Kurzentschlossenen anschlussfähig sein, auch hierbei soll euch die Karte unterstützen. Materialblockaden sind auch spontan möglich. Um sich mit den Spielregeln vertraut zu machen und sich warm zu laufen, gibt es seit Jahren auch die Ralley Monte Göhrde. Ein „wir erkunden die Waldwege an der Schienentransport-Strecke“ Hindernis-Parcours, der meist am Freitag der Aktionstage stattfindet. Teilnehmen kann jedermensch, ob mit Trecker oder PKW, per Motorrad oder Fahrrad, zu Pferd oder auch zu Fuss. Hier können wir mit Mut zur Lücke den Bullen schon mal gehörig auf die Nerven gehen.

Atomstaat stilllegen – über den Transport hinaus

Auch wenn die Atomlobby durch den Super-GAU des AKW in Fukushima auf dem Rückzug scheint, erinnern die momentanen Phrasen des „Innehaltens“ und „nachdenkens“ sehr an die Versprechungen vor 25 Jahren nach dem Super-GAU in Tschernobyl, die gebetsmühlenartig so lange heruntergebetet wurden, bis die meisten Gemüter befriedet waren. Schon wenige Wochen – und noch inmitten des Super-GAU in Fukushima – schleichen sich die ewig gleichen Versuche der Atomkonzerne, den Widerstand als „emotional“ zu diskreditieren, wieder ein. Auch das ist ein alter Hut. Die vier Atomkonzerne in Deutschland und die Zulieferbetriebe wollen ihre
Gelddruckmaschinen weiter laufen lassen und sie wollen weiter das Monopol auf die Stromversorgung haben. Alles soll so weiter gehen, wie seit Jahren mit den jeweiligen Regierungen ausgehandelt. Ein Deal zugunsten der Konzerne RWE, Vattenfall, EnBW und Eon – und das ohne jegliche Verantwortung oder Bedenken. Konzernvertretern Großmann & Co. ist nicht allein die Gefährdung von Menschenleben egal, auch strategisch wollen sie die Zeit nutzen, um ihre täglichen Millionengewinne auf andere Art und Weise zu sichern. Dezentrale Energieversorgung ist den Stromkonzernen der wirkliche Horror, denn damit verlieren sie Macht und Gewinne. Deshalb rufen wir auf, nicht nur den Castortransport im Blick zu haben, sondern auch im Vorfeld diesen Teil der kapitalistischen Warenströme zu sabotieren und damit unsere Unversöhnlichkeit mit dem System deutlich zu machen.

Das gilt auch für das momentan diskutierte Konzept der Energiewende. Der bürgerlich-grüne Staat wird darauf dringen, dass alles bleibt wie es ist – nur ökologischer. Es ist notwendig in diese Debatte einzugreifen und deutlich zu machen, dass das grundsätzliche Verhältnis von Ausbeutung Mensch und Natur begründet mit stetigem Wachstum das eigentliche Problem ist. Dieses ist kein Selbstzweck, es geht nicht um Wohlstand für alle, sondern um den Zugriff und die Ausbeutung von Ressourcen durch wenige. Und das nicht nur bei der Energieversorgung. Wir wollen dieses Verhältnis grundsätzlich angreifen. Überall. Und wir haben keine Angst, dass das Licht ausgeht.

Zugleich werden wir uns darauf einstellen müssen, wie nach dem sogenannten rot-grünen Atomkompromiss, dass diejenigen, die jetzt von parlamentarischer Seite aus versuchen, sich an die Spitze der Bewegung zu setzen, bis zum Herbst den ganz großen Kompromiss und damit die Befriedung des Konfliktes erreichen. 2001 hat das dazu geführt, dass der grüne Politiker Jürgen Trittin die Bewegung aufgefordert hat, nicht gegen den damaligen Castortransport zu protestieren. Einige sind dem gefolgt. Hoffen wir, dass diejenigen, die ihnen beim letzten Mal noch geglaubt haben, sich nicht wieder verarschen lassen. Verlassen können und wollen wir uns darauf nicht. Für uns gilt weiterhin, Atomausstieg bleibt Handarbeit, es gibt keinen Kompromiss mit dem Atomstaat.

Nach den Transporten aus La Hague werden weitere aus Sellafield nach Gorleben folgen. Atommülltransporte nach Ahaus und Lubmin werden stattfinden und immer wieder fahren Urantransporte durchs Land – letztere weitgehend unbemerkt von der Öffentlichkeit. Der Wahnsinn im Namen des Kapitalismus wird also weitergehen. Stellen wir uns dem entgegen, machen wir dem Atomstaat den Garaus – im November gemeinsam mit den Menschen im Wendland und auf der gesamten Strecke. Machen wir den nächsten Castortransport auch politisch so teuer wie möglich, indem wir selbstorganisiert, international und gemeinsam agieren und viele andere durch unser Handeln ermutigen, aktiv Widerstand zu leisten. Unberechenbar und unversöhnlich.

Weitere Infos und Ankündigungen:
www.castor2011.org


La piscine d’Anne Lauvergeon fait 1500 ha.

Posted: septembre 30th, 2011 | Author: | Filed under: Piscine à déchets, Textes en français | Commentaires fermés sur La piscine d’Anne Lauvergeon fait 1500 ha.

Le 10 octobre 2008, Anne LAUVERGEON, présidente à l’époque du directoire du groupe nucléaire Areva indiquait sur Europe1 que les déchets radioactifs représentaient « pour tout le parc nucléaire, sur les trente ans de fonctionnement et les cinquante-huit réacteurs, la taille d’une piscine olympique ».

Mais qu’a-t-il pu se passer en 3 ans pour que soit nécessaire un dépotoir nucléaire souterrain de plus de 1500 ha avec près de 100 000 m3 de déchets à enfouir ? (1).

Il advient en tous cas que le projet de BURE présenté depuis 18 ans comme n’étant qu’un laboratoire cache bien une mégapoubelle radioactive souterraine avec, en prime un stockage en surface tel Soulaines, La Hague.

Le gruyère va devenir une spécialité des Vosges selon ce projet dénommé CIGEO (2) qui prévoit 100 km de galeries souterraines de liaison, 200 pour les alvéoles de stockages des déchets de hautes activité, 20km pour ceux de moyenne activité à vie longue, 4 puits de 500 m et 5km pour chacune des deux rampes d’accès. Pour autant, la surface ne sera pas épargnée avec 130ha pour accueillir les déblais des galeries sur un site totalisant 200ha, à l’aplomb du dépotoir et, quelques kilomètres plus loin, un site de 100ha qui accueillera sur 30ha les déblais des rampes d’accès et sur le reste, un site nucléaire de stockage et de préparation des déchets avant leur enfouissement. Un site nucléaire qui ferait sourire si la situation n’était pas si tragique : Les pouvoirs publics martèlent que l’enfouissement est nécessaire à cause de la vulnérabilité des site de surface alors que l’enquête publique montrait l’exigence formulée par les populations d’un stockage en surface afin de pouvoir surveiller les containers.

Avec ce Centre industriel de stockage géologique (CIGEO), vous avez les deux pour le prix d’un ou plutôt pour une somme évaluée aujourd’hui à 25 milliards d’euros (ce n’était que 15 milliards il y a peu). Un bonus supplémentaire sera à partir de 2025, si le centre ouvre, la quantité délirante de transports de déchets radioactifs qui s’impatientent à Soulaine, à la Hague… ou en Russie.

Ne plus subir :  AGIR !                     www.burestop.eu

Nous appelons au rassemblement le plus large possible afin de bloquer le train CASTOR à son point de départ et pourquoi pas sur tout le reste de son trajet.

Les détails de ce camp seront sur le blog. N’hésitez pas à nous contacter pour les différentes contributions logistiques que chacun ou que chaque groupe pourrait apporter, comme des cantines, des barnums, etc.

(1) Audition de MC. DUPUIS, directrice de l’Andra, devant l’Assemblée nationale le 19 janvier 2011. http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-eco/10-11/c1011036.asp
(2) Site de l’Andra. http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-solutions-de-gestion/concevoir-un-centre-de-stockage-pour-les-dechets-ha-et-ma-vl-84.html

Depuis Fukushima, le message d’un expatrié français

Posted: septembre 30th, 2011 | Author: | Filed under: Videos | Commentaires fermés sur Depuis Fukushima, le message d’un expatrié français


La vidéo d’Alex