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La fureur énergétique (ou comment s’en défaire)

Posted: novembre 14th, 2011 | Author: | Filed under: Coin lecture, Revue de presse | Commentaires fermés sur La fureur énergétique (ou comment s’en défaire)

Par la maison d’édition La Lenteur, paru dans l’Ire des chênaies (hebdo de Radio Zinzine) n°415 du 2 novembre 2011.

Depuis longtemps, la mémoire des hommes avait enregistré que la côte Nord-Est du Japon était exposée à des tsunamis violents du fait de la proximité d’une zone sismique. Au XIXe siècle, une vague de 30 mètres avait été observée. Malgré ce que le Japon avait déjà subi de la science de l’atome en 1945 (Hiroshima et Nagasaki), le forcing industriel avait réussi quelques années plus tard à implanter là une centrale nucléaire à l’abri d’une digue de 5 mètres seulement. Le 11 mars dernier, la violence des flots à anéanti tous les dispositifs de sécurité. Pompiers, techniciens, liquidateurs volontaires ou forcés (certains sont réquisitionnés parmi les clochards), tentent depuis des mois au péril de leurs vies de freiner le processus inimaginable qui s’est déclenché à Fukushima. Tellement inimaginable que personne n’en souffle plus mot, que les médias préfèrent ne rien nous en dire, et laisser ce démenti brûlant de l’arrogance moderne s’épancher dans un assourdissant silence- de honte.
La compagnie propriétaire du site était connue pour ses mensonges, en accord avec l’Etat elle avait systématiquement minimisé des incidents antérieurs. La catastrophe en cours depuis mars démontre la fatuité des élites politiques et techniciennes, leur impuissance à dominer la machine qu’ils ont mise en branle, qui est ors de proportion avec l’intelligence et les sentiments humains. Cet emballement n’est pas propre  au nucléaire, la dérive climatique suscite une détresse analogue. Le déséquilibre entre ce qu’une activité humaine aliénée, obsédée par l ‘efficacité à court terme, peut produire, et ce que les êtres humains sont en général capables de comprendre et d’endurer, apparaît de plus en plus tragiquement.
La conjuration industrielle présente la croissance des moyens de production les plus extrêmes comme inévitable, du fait de l’explosion démographique et de la demande universelle de « confort ». Les décideurs veulent faire croire que c’est la somme de besoins individuels qui pousse spontanément au gigantisme et à la déraison. Mais alors, pourquoi n’interdisent-ils pas la publicité qui stimule et déforme ces besoins (et coûte si cher en énergie…)? C’est que la société dont ils sont les dépositaires ne pourrait tenir debout sans cela, si s’arrêtait la course au plus. Si les capitaux partout investis n’en ressortent pas plus gros, ils ne se conservent même pas, l’argent fond et c’est la faillite généralisée.
Les élites enragées de bizness font ainsi chanter des peuples le plus souvent passifs et consentants : la surenchère énergétique ou le gouffre économique ! La course à l’abîme écologique ou le chaos social ! La peste ou le choléra ? Peu importe que ce soit du nucléaire, du gaz de schiste, du pétrole, ou du renouvelable (éolien, photovoltaïque) – filières différentes mais sur lesquelles surfent indifféremment les firmes les plus avisées, comme GDF-Suez. L’important est que soit exclue la question : « combien d’énergie et pour quoi faire ? ». La boulimie d’énergie est la malédiction normale d’une société qui a accepté l’autonomie de la logique économique comme un bien (ou un moindre mal).
Qui veut aujourd’hui remettre frontalement en cause cette logique économique et la boulimie mortifère qui en découle ? Qui souhaite sérieusement sortir de la compétition mondiale, de la course aux plus bas coûts de production, du règne des chiffres, du renouvellement incessant des marchandises, de l’extension sans fin des réseaux de communication (matériels et immatériels) ? Bref, qui est prêt à se battre contre le développement, pour une autre idée de l’homme que celle qui a dominé en Occident et ailleurs depuis plusieurs siècles ?
Actuellement, aucune force politique ou sociale n’existe pour cela. Par contre, cette direction affleure dans un certain nombre de luttes locales contre des infrastructures industrielles, en Europe et en Amérique latine. Elle est portée, souvent de manière incomplète, timide ou implicite, par ceux qui se battent contre le TGV dans le Piémont (Italie) ou au Pays Basque (Espagne), par celles qui empêchent la construction du nouvel aéroport de Nantes, par une partie de la mobilisation contre l’extraction de gaz de schistes en France, par les luttes contre l’implantation d’éoliennes ou les transports de déchets nucléaires.
Il serait bon que l’espace et l’esprit de ces luttes s’étendent dans la société. Il serait souhaitable qu’elles amènent au centre du débat politique la nécessité d’un inventaire radical de nos besoins – un inventaire qui ne reposerait pas sur les statistiques des experts et ouvrirait d’autres perspectives que celle, chimérique, d’une « consommation responsable ». Comme le disent des antinucléaires bretons, « la ligne de partage n’est pas entre le nucléaire et les énergies alternatives mais entre une production d’énergie centralisée, commerciale, et gérée par en haut, et une production en contact direct avec les besoins qu’elle doit satisfaire. C’est seulement à l’échelle locale que se dissout l’alternative entre le nucléaire et la bougie : car là les besoins existants peuvent se donner les moyens de la production qui leur est nécessaire, et en retour les possibilités de production peuvent redéfinir intelligemment les besoins. Il faut cesser de penser la question de l’énergie en terme national si l’on entend sortir de l’impuissance. » (cf : http://valognesstopcastor.noblogs.org)
Ajoutons qu’il faut aussi sortir du cadre de la politique professionnelle et électorale. La totalité de la classe politique française s’est portée caution des meurtres de Tchernobyl et Fukushima, en n’arrêtant pas immédiatement et sans condition les centrales nucléaires sur notre sol, en continuant d’en exporter à travers le monde. Pourra-t-on, chez nous, en sortir sans dégager l’ensemble de nos représentants ?

Les éditions de La Lenteur, Octobre 2011

(Les éditions de La Lenteur ont publié en 2007 une Histoire lacunaire de l’opposition à l’énergie nucléaire en France, textes choisi et présentés par L’ACNM ; et feront paraître en 2012 une réédition de Tchernobyl, une catastrophe, bilan de l’accident européen de 1986 dressé par les physiciens indépendants Bella et Roger Belbéoch.
Ce tract est librement inspiré d’un texte ayant circulé dans les Cévennes peu après le début de l’accident de Fukushima, en supplément au journal Pour la suite du monde.)


La lutte contre l’état nucléaire (brochure)

Posted: novembre 12th, 2011 | Author: | Filed under: Coin lecture, Textes en français | Commentaires fermés sur La lutte contre l’état nucléaire (brochure)

Dans trois chapitres le livre Autonome in Bewegung raconte l’histoire du mouvement antinucléaire en Allemagne dans une perspective autonome.

En 2003 paraissaient aux éditions berlinoises Assoziation A le livre {Autonome in Bewegung}, retraçant sur plus de 400 pages richement fournies en illustrations l’histoire du mouvement autonome allemand depuis son émergence dans les années 70. Manifestement furieux que cette position politique pourtant systématiquement criminalisée trouve encore à être portée au grand jour, l’Etat allemand ne put s’empêcher de poursuivre en justice les auteurs restés anonymes de cette mise en perspective à la première personne de l’Histoire contemporaine et des conflits qui la traversent. Malgré les perquisitions menées à l’époque, les auteurs n’ont toujours pas été identifiés.

En novembre 2008, le même ouvrage fut saisi en France dans une bibliothèque collective lors des très médiatiques arrestations de Tarnac. C’est ainsi, perforé de part en part pour être placé sous scellées, que ce livre a fait son entrée en France. Et c’est la police qui a, la première, entrepris d’en traduire certains chapitres, afin d’alimenter en pièces à charge un dossier d’accusation pour terrorisme. Voilà un destin singulier, et qui mérite d’être connu.

Les chapitres qui suivent sont ceux qui traitent de l’histoire du mouvement antinucléaire allemand. Alors qu’un train CASTOR de déchets nucléaires s’apprête comme presque chaque année depuis plus de quinze ans à quitter le centre de retraitement de La Hague pour gagner le site provisoire de stockage de Gorleben en Allemagne où il est immanquablement accueilli par une pugnace opposition, alors qu’un appel a été lancé cette année pour bloquer ce train à son point de départ, à Valognes, il nous a semblé intéressant de donner à lire ces quelques pages qui déplaisent tant à ceux qui entendent nous gouverner.

Télécharger la brochure (30p – A4) : La lutte contre l’état nucleaire (brochure)


4 Punkte zum Blockadeaufruf der Castorroutine in Valognes

Posted: novembre 10th, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texte in deutscher Sprache | Commentaires fermés sur 4 Punkte zum Blockadeaufruf der Castorroutine in Valognes

Versammlung am Donnerstag, den 24. November 2011 um 11 Uhr

Camp vom 22. bis 24. November 2011

1. Eine Aktion wird nicht reichen

Nach der Katastrophe von Fukushima geht die Profitgier der französischen Atomlobby ungebremst weiter und führt zur völligen Realitätsverweigerung. Diese Lobby, die sich als führend versteht, miemt gegenüber allen anderen Staaten den Schulmeister : sie sei es die die Kernkraft voll im Griff habe. Und in einem Moment in welchem andere Regierungen den Risiken anfangen Rechnung zu tragen und ihre Politik der öffentlichen Meinung beginnen anzugleichen, macht die französische umbekümmert weiter, als wäre nichts geschehen.
So hat in einer Situation die die Atomindustrie schwächen müsste, deren Lobby nichts an Einfluss und Arroganz eingebüst.

Einer der industriellen und wirtschaftlichen Schwerpunkte und Perspektiven des staatseigenen Weltmarktführers auf dem Gebiet der Kerkrafttechnik, AREVA, spielt sich im Département « La Manche »,in der Normandie ab : der Bau Frankreichs erstem « Europäischer Druckwasserreaktor » (EPR) samt dazugehöriger Hochspannungsleitung (THT), die Wiederaufbereitungsanlage für Brennelemente bei La Hague und so weiter. Angesichts dieser gigantischen Maschienerie, lässt sich gut direkt beim Räderwerk ansetzen. Die Züge die von La Hague aus die Radioaktivität in ganz Europa verteilen sind ein gute Möglichkeit die Industrie zu plagen, so wie es in Teilen Deutschlands seit vielen Jahren getan wird. Im Bewusstsein das diese Aktionen den Versuch darstellen die Rückversendung an den Absender zu blockieren, handelt es sich jedoch nicht um ein Votum für die Beibehaltung der Abfälle in La Hague. Es muss verstanden werden das es die Nuklearwirtschaft im Ganzen und besonders die ungelöste Abfallverwaltung ist um die es uns geht.
Ein einzelnes Zusammenkommen mit der Ambition einer Blockade des Castor-Transports ist noch keine gravierende Blockade dieser Wirtschaft, aber es soll ein Baustein zu einer Bewegung auf Dauer, lokal und international sein, die ihr unentwegt Steine in den Weg legen wird.

2. Kernkraft abschalten!

Die letzten 30 Jahre, abgesehen von einigen Ausnahmen, hat sich die Opposition der Atomwirtschaft auf eine symbolische Konfrontation beschränkt, eine die parlamentarische Demokratie anrufende und Hof machende. Um etwas zu bewegen müssen wir mit dieser Gewohnheit brechen, die uns hat einschlafen lassen in diesem nuklearen Alltag. Atomindustrie demontieren! Dabei stehen die Umtriebe in La Manche ganz oben auf der Liste. Stören der Baustellen um die Hochspannungsleitungen (THT), stören der Atommülltransportroutine, das ist Sand im Getriebe. Es ist an uns, uns zu organisieren und diesen Kampf sichtbar und effektiv werden zu lassen.
Dabei spielt nicht nur unsere Fähigkeit materiellen Schaden anzurichten gegen die Interessen der Atomindustrie. Die Offenlegung ihrer Arroganz und Hinterfragung ihrer unerbetenen Präsenz in unserem täglichen Leben sind Dinge mit denen wir ohne Zweifel absofort beginnen können.

3. Erste Schritte

Das angestrebte Ziel der Versammlung am 24. November in Valognes ist es zusammen in Richtung Transportstrecke zu gelangen und diese zu besetzen (Die genauen Ortsangaben für Versammlung und Camp werden erst wenige Tage vorher bekannt gegeben um den Druck seitens der Polizei zu verringern). Dieses kann nur gelingen wenn wir einige hundert sind! Über den kollektiven Blockadeversuch hinaus, wird es die entschlossene Mobilisierung sein die zum Erfolg beiträgt.
Im Bewusstsein darüber, dass es für viele schwierig sein wird sich frei zu nehmen für diese 3 Camptage während der Woche, zielt die Mobilisierung nicht zwingend auf Anwesenheit in Valognes ab. Öffentliche Zusammenkünfte müssen überall wo es nur möglich ist stattfinden.
Aktionen, praktische wie symbolische, ebenso aber auch Unterstützung für die Versammlung in Valognes können bereits organisiert werden. Es ist für Organisationen und Gruppen auch möglich den Aufruf zu unterzeichnen (valognesstopcastor.noblogs.org).

Durch diesen Aufruf der am Anfang eines gerade beginnenden Prozesses steht, erhoffen wir uns ein Netzwerk des Vertrauens stricken zu können, das weitere störende Aktionen möglich macht. Die Bildung einer Opposition die horizontal funktioniert.
Konkret heisst das, das die drei Tage des Camps es möglich machen sollen einer verfrühten Abfahrt des Castors vorzugreifen, aber auch gemeinsame Zeit zum Austausch über Ansichten und Praxen zu haben und diesen in Gang zu bringen.
Bewusst der Schwierigkeiten so ein Camp zum Anfang des Winters auf die Beine zu stellen, werden wir Obdach, Essen und vorallem Wärme bieten können in dieser schönen Gegend(bringt eigene Zelte mit).
Um dieses Camp bestmöglich zu gestalten, richten wir uns an euch fuer Material und Vorschläge. Der Blog und E-Mails ermöglichen es uns uns zu organisieren und in Kontakt zu bleiben.

4. Unser Leben in der eigenen Hand haben

Mit der geübten Selbst-Organisation, ohne unsere Zukunft in die Hände von Delegierten zu legen, noch uns Wahlillusion hinzugeben, erwünschen wir uns es zu schaffen den kommenden Monaten Leben einzuhauchen. Dabei geht es darum ein neues Kräfteverhältnis zu erzeugen, unser Leben selbst in die Hände zu nehmen.
Ein Kampf gegen die Atomindustrie sollte sich nicht alleine an ihrer Beseitigung festmachen.
Der Schrecken der Kernkraft liegt in beidem, den Katastrophen die sie verursacht, als auch dem alltäglichen Einfluss auf uns den sie ausübt.
Das ist es was die Beendigung der Kernkraft zu einer komplexen Arbeit macht.
Denn nur auf diese Weise, aktiv, werden wir in der Lage sein den Reichtum einer In-Die-Hand-Nahme unserer Leben zu erfahren und uns die Mittel zum Untergraben einer Argumentation geben, die uns in einer Welt sieht welche Kernkraft nötig habe.

Eine mögliche Strategie zur In-die-Handnahme, ist eine Diskussion um die Existenz der Atomindustrie durch die Infragestellung der seit Jahren bestehenden Herrschaftsverhältnisse, während sie die Wirklichkeit der Verweigerung zeigt.

Es dem Einzelnen Menschen zu ermöglichen sich in eine Situation zu begeben in der er den ihm auferlegten Bedingungen begegnet, könnte das Intersse des Camps sein. Zu brechen mit der behaglichen Akzeptanz der Bürger gegenüber diesen Machtverhältnissen, aufzuzeigen das die eigentliche Herausforderung für den Menschen das Durchbrechen der Spirale der Enteignung ist.

Das Valognes Stop CASTOR Kollektiv


4 Details of the call-out to block the nuclear transport “routine” in Valognes.

Posted: novembre 6th, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texts in English | Commentaires fermés sur 4 Details of the call-out to block the nuclear transport “routine” in Valognes.

Demo Thursday, 24 November at 11am

Camp 22-24 November, 2011

1. A coup won’t be enough.

After the Fukushima disaster, the fury of the French pro-nuclear lobby leads to a total denial of reality. The lobby is convinced that they are the finest and the best, and that they have a major part to play against all the other nuclear nations: they have the best know how for everything concerning nuclear power. Whilst other countries feel forced to take into account the major risks and deal with their
public opinion, France continues as if nothing has happened. Despite a situation which should weaken the nuclear industry it is clear that their power and arrogance are not seriously shaken; the industry is expanding even further.

The economic and industrial outlook for Areva is focused in the Cotentin area of France with the EPR and the High Voltage line, waste reprocessing, etc.. Faced with the enormity of the nuclear industry we can act directly on its doorstep. The trains, which from the Hague spread the radioactivity all over Europe are an opportunity to harass the industry as the Germans have done for many years.

Let’s be clear, if the actions will try to effectively blockade the nuclear waste going back to their senders, we’re not pushing at all for it to stay in la Hague. A single action with the aim to block the CASTOR train is obviously not enough to really block the industry, but this time must be used to construct a movement both locally and internationally, a relentless harassment of this industry until they stop.

2. Stop the nuclear industry.

The last thirty years, with few exceptions, opposition to the nuclear industry stuck to a symbolic confrontation, made of lobbying and calls for parliamentary democracy.
To have a chance, we must break with habits we are used to while falling asleep in the daily nuclear grind. Let’s become an artisan in stopping nuclear. Disrupting the construction site of the Very High Voltage line, Disrupting the daily routine of radioactive waste is an effective contribution to undermine the development of the nuclear industry. North Cotentin sites are one frontline of this battle. It is up to
us, to be organised, to make it visible and effective. The weakening and stopping of the nuclear industry does not just play on our ability to materially affect its interests. Discard arrogance and unquestioned evidence of its presence in our lives is definitely what we can achieve now.

3. First steps.

Practically the objective of 24 Nov. rally in Valognes is to move collectively towards the tracks and to try and occupy them. The precise locations of the assembly point for the rally and of the camp will be announced only days before the end of November to hamper the police as much as possible. This can only work if we are several hundred. Beyond this attempt to block determined mobilisation against nuclear power is what will make it a success. Particularly aware of the difficulty for many to make available these three days mid-week, this mobilisation should not stick to a presence in Valognes. Public meetings should be held wherever possible.
Nuisance actions as well as symbolic support to the Valognes camp can be organised right now. It is also possible for organisations/groups to take part in signing the call-out on the collective blog (valognesstopcastor.noblogs.org).

Through this call-out which is a process that has only just begun, we hope to build relationships of trust so that we can multiply these actions of harassment. To create an opposition movement based on a horizontal operation. Specifically, the three-day camp designed as much to allow us to anticipate an early departure of the train as to take the time to think collectively as a result, the different practices
of thinking and set them in motion. Aware of the practical difficulties of organising a camp on the edge of winter in those sweet regions, we will provide shelter, food and heat (bring tents anyway).
For this camp to be more comfortable we are in your hands, equipment and proposals, and the blog as well as email should allow us to stick together/keep in touch.

4. Have control over our lives.

By the concrete action of self-organisation, we want to do without having to entrust our future to a delegation nor to rely on electoral illusions that are sure to revive the spirits in the coming months. This is all well to create a balance of power, to have taken over our lives. A struggle against the nuclear industry can not stick to the goal of its elimination. The horror of nuclear disasters is as much about what it creates than the daily management of the people it involves. It is first in that the stop nuclear work is one of a craftsman. Because it is only
through this that we can at once be able to experience the wealth of a takeover of our lives, and provide the means to undermine the rationale for a world in need of nuclear power.

One strategy could be to re-focus the existence of the nuclear industry through the questioning of the power relationship that has thrived for years, while it shows the reality of denial.

By allowing individuals to put themselves in a position to deal with conditions that are made, the interest of the camp might be to break the “hum drum” citizen acceptance of this relationship of domination, to introduce the real challenge for people seeking to break the cycle of deprivation.

The Valognes Stop CASTOR Collective


Anti-Castor-Camp in Valognes 22.-24. Nov.

Posted: novembre 3rd, 2011 | Author: | Filed under: Sur les rails, Texte in deutscher Sprache | Commentaires fermés sur Anti-Castor-Camp in Valognes 22.-24. Nov.

Vom 22.-24. November wird in Valognes in Frankreich ein Camp gegen den den kommenden Castor-Transport organisiert. Hier findet ihr den übersetzten Aufruf und weitere Infos. Besucht den Blog http://valognesstopcastor.noblogs.org/ um weitere News mitzuverfolgen.
– Aufruf zum Camp in Valognes vom 22.-24. November 2011-

 

Die Katastrophe von Fukushima reiht sich ein in die lange Liste alltäglicher Schrecken der Atomkraft, aber es ist nicht mehr die Zeit, sich über diese Realität zu wundern. Was einigen als Alibi der Kontrolle und Verwaltung eines hochgezüchteten Lebens dient, erregt bei anderen ein Gefühl der Wut, die sich im vorherrschenden Fatalismus oder im verzweifelten Warten auf Wahlen nicht auflöst. Um aus dieser Ohnmacht auszubrechen bedarf es in der größten Atomantion der Welt einer starken, kollektiv getragenen Geste.

Kommenden November fährt der letzte Atommülltransport CASTOR (Cask for Storage and Transport of Radioactive Material) von La Hague in Frankreich nach Gorleben in Deutschland. Dies gibt uns eine Chance zu agieren. Die Frage des Atommülls ist das schwache Glied der Atomindustrie, und auffälligste Illustration des Skandals, den sie in ihrer Gesamtheit darstellt: Man weiß heute nicht besser als vor sechzig Jahren, wie man ihn loswird – er wird verfrachtet, um seine Halbwertszeit unter der Erde in Bure in Lothringen oder unter freiem Himmel in Sibirien zu fristen.

Der Transport im November 2010 war von einer starken Mobilisierung in Deutschland geprägt. Seit 15 Jahren kommt kein Zug ohne Hindernisse durch. Die Vielfalt der Blockadepraktiken erlaubt eine wahrhafte Störung entlang der gesamten Strecke, zum Beispiel: Wenn etwa 50.000 Menschen in Dannenberg demonstrieren, 400 Bäuer*innen im Wendland ihre Traktoren verkeilen, um die Konvois der Polizei zu blockieren und in Hitzacker 1400 Personen ungebeten auf den Gleisen auftauchen. Die Verzögerung des Konvois um vier Tage hat die Sicherung des Transports im vergangenen Jahr kostspieliger werden lassen als den Transport an sich.

Was wir vorschlagen ist daher, uns die bewährtesten Methoden der deutschen Anti-Atom-Bewegung anzueignen und die traditionelle Versammlung in Valognes mit einem zweitägigen Camp zu verstärken, von dem Aktionen und Reflexionen ausgehen. Bereits jetzt existieren lokale Kollektive, die sich in Folge von Fukushima konstituiert haben, als auch Leute, die sich in der Manche, in Mayenne, in Ille und Vilaine gegen das Projekt einer neuen Hochspannungsleitung organisieren. Wir rufen zu einer größtmöglichen Versammlung auf, um den CASTOR-Zug schon bei seinem Start zu blockieren – und warum nicht auch auf dem Rest seiner Reise. Nach der großen Demonstration in Rennes am 15. Oktober, bietet dies eine Möglichkeit, neuen Schwung in den Kampf zu bringen, die Anti-Atom-Bewegung in Frankreich zu beleben und, wer weiss, eines Tages zu siegen.

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Die Schließung des AKW in Fessenheim um 10 Jahre verschoben. Ein Präsident der Republik, der nicht sieht, wie die Katastrophe in Fukushima die französische Atomindustrie in Frage stellen könnte. Die Präsidentin von Arevai, just entlassen, die Zuflucht im Aufsichtsrat einer überregionalen « linken » Tagesseitung findet. Wie seinerzeit die Wolke von Tchernobyl, so scheinen auch die verheerenden Auswirkungen der Explosion von Fukushima auf den nuklearen Konsens wieder an Frankreichs Grenzen halt zu machen. Die irrsinnige Arroganz der französischen « Nukleokraten » ist grenzenlos. Deutschland beschließt den Atomausstieg: Nur ein « isolierter Fall ». Die Schweiz und dann Italien folgen den Schritt: Umso besser – verkaufen wir ihnen unsere Elektrizität. Noch ein bisschen und sie werden uns mit psychologischen Diagrammen erklären, dass, sollte Japan als nächstes seine AKWs abschalten, dies Folge eines vorübergehenden Übermaßes an Radiophobie ist.

Der Stoff der fadenscheinigen Erklärungen, ausgefallen Versprechungen und offenen Lügen, mit denen sich die Atomlobby über Wasser hält, zerreißt überall auf der Welt. Fukushima entlarvte vor aller Augen die unglaubliche Flickschusterei, auf den sich der alltägliche Betrieb eines AKW in dem « am weitesten technologisch fortgeschritten » Land reduziert. Wir können nicht länger ohne Boshaftigkeit den Rücktritt sämtlicher Verantwortlicher ignorieren, sobald der Unfall sich ereignet hatte; die Ohnmacht der japanischen Regierung, sich auch nur im mindesten den Konsequenzen zu stellen, die Dosimeter, die an Schüler*innen verteilt werden, um diese Ohnmacht wissenschaftlich zu verdecken, kurz: Die Unvereinbarkeit von Atomenergie mit der Tatsache, irgendwo auf dem Planeten Erde zu wohnen. Während alle Atomkraft befürwortenden wirtschaftlichen Argumente zusammenbrechen, lassen die hellsichtigsten Staaten dieses unkontrollierbare Monster hinter sich. Mit seinen Projekten EPRii und ITERiii, mit seinem MOXiv und seinen « Kollateralschäden », unter denen ganze Territorien außerhalb Europas leiden, erweckt Frankreich mehr und mehr den Eindruck eines Patienten im offenen Delirium, der gefährlich im Konzert der Nationen umherwandert. Wenn man sieht, wie der französische Staat seit Jahrzenten Milliarden verschwendet, würde man, handelte es sich um ein Individuum, sagen, dass er längst unter Pflegschaft gehört. Aber die nationale Leidenschaft für große Gerätschaften und neue Technologien, der Traum, eines Tages etwas anderes zu exportieren als Wein, Waffen und Autos, treffen an diesem Punkt auf die wohl verstandenen Interessen einer wirtschaftlichen Mafia, einer Sekte von Wissenschaftler*innen und Ingenieur*innen, die sich für eine Elite halten. Für die französische Atomlobby besteht die einzige Möglichkeit, der Strafe für all ihre bisherigen Verbrechen und Lügen zu entgehen darin, immer weitere und immer größere zu begehen. Falls die Bevölkerung eines Tages als Geisel genommen wurde, dann von diesen Leuten und von diesem Wahnsinn. Atomkraft in Frankreich ist ein Alptraum, aus dem uns Fukushima wecken sollte.

Um einen Anfang zu machen, gilt es das Scheitern der Grundannahmen zu erkennen, auf die sich die Anti-Atom Netzwerke der vorherigen Phase stützten:

1. Die Annahme, dass es ausreichen würde « zu informieren » und Druck auf Abgeordnete auszuüben, unzureichend angesichts der faktischen atomaren Bedrohung, wurde von Fukushima in Stücke geschlagen. Obwohl alle Welt weiß, dass die Umfragen wohl einräumen, dass 60 % der französischen Bevölkerung keine Atomkraft mehr wollen, ändert sich nichts. Dies heisst, dass das Problem der Atomkraft in Frankreich keine Frage von rationaler technischer Argumentation und Infortmationstrasparenz ist, sondern eine politische Frage des Kräfteverhältnisses. Wenn die deutsche Regierung, deutlich pro-Atomkraft, den Atomausstieg beschlossen hat, dann nicht aufgrund einer plötzlichen Erleuchtung der Vernunft, sondern dank der Kraft einer Bewegung, die handlugsfähig ist und erreicht hat, dass tausende von Menschen auf die Straße gehen.

2. Die historischen Anti-Atom-Kämpfe in Frankreich und anderswo haben noch nie einen Sieg davongetragen, es sei denn, sie verfügten über einen starken lokalen Einfluss. Darin besteht im Grunde der Unterschied zwischen Plogoff und Malville. Es erklärt auch die Langlebigkeit und intakte Stärke der deutschen Mobilisierung im Wendland gegen den Atommülltransport Castor. Also müssen wir lokal beginnen uns zu organisierten, und von dort aus in der Lage sein, all jene, die von anderswo kommen zur Unterstützung aufzurufen.

3. Das Problem der Atomkraft stellt sich nicht im Sinne von Risiken, die verwaltet und idealerweiste weitestgehend beseitigt werden müssen. Ein normales Funktionieren der Atomkraft und ihrer bedauerlichen Unfälle gibt es nicht. Wenn sich das Problem mit einer donnernden Katastrophe, periodisch bei uns in Erinnerung ruft, vergisst man darüber fast, dass die Katastrophe ebenso in ihrer Fehlfunktion besteht, wie in dem, was sie noch im reibingslosesten Ablauf verhindert. Die Atomkraft verstrahlt unsere Vorstellungskraft mindestens so sehr wie unsere Schilddrüsen. All unser Mögliches verdrückt sich unter dem maßlosen Schatten, den sie uns auferlegt. Derartige Infrastukturen, erstreckt über Tausende von Quadratkilometern, fordern eine Verwaltung und Organisation entsprechender Größenordnung. Ihre Gefährlichkeit bildet die Grundlage der perfekten Beherrschung der « Bevölkerungen », die in diesen Territorien leben. Die Atomkraft erzwingt eine globalisierte und befriedete Welt; sie realisiert daher das Ideal des Kredits über mehrere Generationen. Und ganz wie die Wirtschaft, erscheint die Notwendigkeit, sich davon zu verabschieden all jenen lebenswichtig, die im Fortbestehen jener Welt keinen wünschenswerten Horizont sehen.

4. Die Notwendigkeit sich der Atomkraft entgegenzustellen bedeutet nicht, dass man ihr « alternative Ernergien » entgegenstellen sollte; will man sich nicht an der Seite einer neuer industriellen Mafias wiederfinden, welche die Bauern von Pouilles und bald den Maghreb enteignet, um dort ihre absurden Solarenergiezentren zu bauen; und an der Seite der CEAv zu enden, die in der Zwischenzeit zur Kommission Alternativer Energien geworden ist. Die Trennungslinie verläuft nicht zwischen Atomkraft und alternativer Energie, sondern zwischen zentralisierter Energieproduktion, kommerziell und verwaltet von oben, und einer dezentralisierten Produktion, lokal kontrolliert und erneuerbar; einer Produktion im direkten Kontakt mit den Bedürfnissen, der sie gerecht werde soll. Nur in lokalem Maßstab zerfällt die Entscheidung Atomkraft oder Kerze: Weil sich dort die existierenden Bedürfnisse die Mittel der Produktion geben, die sie benötigt, und im Gegenzug die Möglichkeiten der Produktion die Bedürfnisse auf intelligente Weise neu definieren können. Es gilt, damit aufzuhören, die Energiefrage in nationalen Begriffen zu denken, sollte man vorhaben die Ohnmacht zu verlassen.

5. An welcher Strömung der Anti-Atomkraft-Bewegung wir uns auch beteiligen: Es gilt, damit aufzuhören, unsere kollektive Niederlage dieser oder jener anderen Strömung zuzuschreiben. Dieser Mechanismus der atavistischen Spaltung reinigt uns sicher von jeglicher Verantwortung, doch er verurteilt uns dazu, die Ursachen unserer Schwäche ewig zu wiederholen. Die Lehre, die uns von der deutschen Bewegung erreicht, besteht gerade darin, dass die verschiedenen Tendenzen auf einer praktischer Basis koexistieren können, jede mit ihrem eigenen Aktionsmodus. Von dem Moment an, da alle aufrichtig das gemeinsame Ziel verfolgen, die Atomkraft jetzt und aus eigener Kraft zu beenden, steht es niemand mehr zu, die Strategie der anderen zu verurteilen. Die Permanenz der Grabenkämpfe in Frankreich drückt nur die praktische Unzulänglichkeit der Bewegung aus. Es ist genau die Verschiedenenartigkeit, mit der auf Gesten des Kampfes in einem Territorium Bezug genommen wird, in der die Kämpfe im Wendland oder auch in Val de Susa (das italienische Tal gegen den Bau einer Hochgeschwingkeitszugstrecke) ihre Kraft gefunden haben.

Jetzt, da die Staaten sich verpflichten von der Atomkraft abzulassen, drängen wir mit Kraft auf den totalen und sofortigen Ausstieg. Lassen wir uns nicht von den Effekten von Regierungserklärungen täuschen, wie dem eines « verantwortungsbewussten » Ausstiegs aus der Atomkraft in 30 Jahren: es kann gut sein, dass dies für die Herrschenden nur ein Weg ist Zeit zu gewinnen, dass sie diese Entscheidung revidieren, sobald sich die Gelegenheit bietet und die Emotionen sich abgekühlt haben. Die Atomkraft hat ein dickes Fell. Insofern wir unser Leben nicht in die Hände irgendeines Herrschenden legen können, liegt die einzige Garantie für die tatsächliche Ausführung getroffener Entscheidungen genau in der Dauerhaftigkeit und der Kraft der Bewegung. Man hat genug mit unserem Leben gespielt. Wir lassen uns nicht im Rahmen der nuklearen Abrüstung verwalten, wie es mit unserer nuklearen Aufrüstung geschehen ist.

Wir treffen uns wieder vom 22. bis 24. November, um die Durchfahrt des Atommüllzuges CASTOR in Valognes zu blockieren.

Mehr Informationen auf dem Blog:

www.valognesstopcastor.noblogs.org

Die Details zum Camp werden auf dem Blog zu finden sein. Zögert nicht, uns für verschiedene logistische Beiträge, die jede*r oder jede Gruppe mitbringen kann, zu kontaktieren wie Kantinen, Zelte, Wasserfässer, Sani-Material, juristische Unterstützung, eigene Medien usw… Alles, was uns nützen kann.

Kontakt: valognesstopcastor @ riseup . net

Weitere Infos:

Autonomer Aufruf: http://www.castor2011.org/

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